Collection de Communication & Influence

N° 161 - Décembre 2024 : Mécanismes psychosociologiques des "tyrannies douces" via les idéologies et les médias : le décryptage d'Olivier Pichon

"Les ruptures économiques et politiques que l'on observe sont rendues possibles par des mécanismes moins visibles mais redoutablement puissants. A savoir les processus de conformisme moral, de fabrique des normes mentales, de paramétrages idéologiques, de stratégies communicationnelles, de guerre informationnelle de l'ombre, de domination par l'ignorance, d'enfermement cognitif..." Agrégé et docteur en histoire, Olivier Pichon a longtemps enseigné l'économie dans les classes préparatoires aux grandes écoles. Il vient de publier Les nouvelles routes de la servitude - Comment et pourquoi les sociétés occidentales sont-elles devenues tyranniques ? (Presses de la Délivrance, octobre 2024). A ses yeux, ces "nouvelles routes de la servitude usent de moyens extrêmement fins de pouvoir et d'influence, adossés à des technologies en croissance exponentielle."

Dans l'entretien qu'il m'a accordé, Olivier Pichon dénonce les risques de "mutations anthropologiques plus significatives encore que les précédentes révolutions industrielles, qui laissent l'individu seul face à des puissances inégalées dépassant celle de l'Etat censé le protéger." Idéologie, conformisme, peur, bêtise... l'asservissement se fait d'abord dans les têtes.

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N° 160 - Novembre 2024 : ONG, derrière l'industrie de la bonne conscience, de formidables leviers d'influence des Etats : le décryptage de Guy-Alexandre Le Roux

"Acteurs incontournables des relations mondiales, les ONG jouissent d'une image positive. En intervenant sur l'ensemble des continents, en touchant de nombreux domaines économiques, les ONG ont imposé l’image d'une organisation qui oeuvre au bien commun. La réalité est un peu plus complexe." Ainsi s'ouvre le dossier que la revue de géopolitique Conflits, dans son n°54 de novembre-décembre 2024, consacre aux ONG, bras armés des Etats. Jeune doctorant en Sorbonne, adjoint au rédacteur en chef de Conflits., Guy- Alexandre Le Roux ouvre cette enquête par un article au titre édifiant, "ONG : la fabrique de la morale internationale". Car derrière les postures prétendument généreuses, la plupart des ONG sont en réalité "orientées par les États dont elles dépendent. Leur morale mêle des principes apparemment nobles à des intérêts géopolitiques strictement pragmatiques."

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Guy-Alexandre Le Roux montre comment, derrière les images d'Epinal, la dérive des ONG se révèle en fait être "dangereuse pour les démocraties. L'enrobement de la politique dans une morale aussi intéressée ne peut conduire qu'au monopole du discours, au cynisme et à l'aveuglement. En somme, à tous les vices d'une tyrannie."

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N° 159 - Octobre 2024 : Guerre économique, autonomie stratégique, droit, influence et conflits informationnels : le décryptage d'Olivier de Maison Rouge

"L'influence juridique doit être consacrée et érigée comme axe cardinal de la diplomatie économique, afin que les lois et règlements imprègnent davantage les rapports commerciaux à l'avantage des acteurs européens. C'est l'esprit de la stratégie d'influence par le droit engagée dernièrement par le ministère de l'Europe et des Affaires étrangères." A l'heure où l'affaire Doliprane rappelle d'autres attaques en règle contre notre souveraineté économique (Alstom, Technip, etc.), il semble indispensable de conjuguer droit et influence pour optimiser notre appareil défensif et offensif. Car pour Olivier de Maison Rouge, docteur en droit et avocat spécialisé dans la protection des données, le secret des affaires, l'intelligence stratégique et la sécurité économique, "l'autonomie stratégique est la condition sine qua non de la protection de nos intérêts fondamentaux."

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Olivier de Maison Rouge rappelle clairement que l'influence, dans toutes ses dimensions - diplomatique, militaire, économique, culturelle, sportive, linguistique, informationnelle - constitue une nouvelle fonction stratégique à part entière.

N° 158 - Septembre 2024 : Présidentielles américaines de 2020, un "Cover Up" pour preuve de l'influence de l'Etat profond ? Le décryptage de Gérald Olivier

Une campagne de dissimulation - un Cover Up - a été menée en 2020 par l'Etat profond américain pour protéger le clan Biden de révélations gênantes sur des affaires de corruption à grande échelle, impliquant des pays allant de l'Ukraine à la Chine. Telle est la thèse soigneusement documentée soutenue par Gérald Olivier, journaliste et auteur franco-américain, dans son dernier ouvrage Cover Up - Le clan Biden, l'Amérique et l'Etat profond (Konfident, 2023). Décortiquant les éléments du puzzle et les mettant en perspective, il montre que cette campagne de désinformation et manipulation a été orchestrée conjointement "par les élus démocrates du Congrès, par le département de la Justice, par les médias et les réseaux sociaux dominants". A la veille des prochaines élections américaines, et même si Kamala Harris a remplacé Joe Biden, le dossier mérite d'être étudié de près.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Gérald Olivier révèle au grand jour ce Cover Up, potentiellement "le plus grand scandale politique de l'histoire des USA." Preuve à ses yeux que "l'Etat profond a sur la société américaine une influence considérable", puisqu'il est "capable de contrer l'exécutif et d'influer sur le résultat d'une élection présidentielle."

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N° 157 - Juillet 2024 : Violence, silence, influence, la Mafia et la Maison Blanche : le décryptage de Jean-François Gayraud

La toute récente tentative d'assassinat contre Donald Trump braque de nouveau les projecteurs sur la violence politique aux Etats-Unis. Pour nous, celle-ci rime souvent Outre-Atlantique avec Mafia. C'est oublier, concernant cette dernière, que "pour survivre, il lui faut mener des politiques d'influence, c'est à dire au sens premier du terme développer du pouvoir social et politique sur les décideurs. La Mafia opère cette influence d'abord par la corruption, sous toutes ses formes : échange de services, argent, etc. La violence n'est qu'un outil secondaire, utilisé avec parcimonie, et toujours de manière normée." Commissaire général de la Police nationale, spécialiste du crime organisé, Jean-François Gayraud vient de consacrer une étude aux liens entre La Mafia et la Maison Blanche (Plon, 2023), d'où il ressort in fine que la dimension communication et influence-silence, prévaut sur le paramètre violence.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Jean-François Gayraud décrit une Mafia apparaissant comme une "société secrète criminelle peu visible socialement dans ses activités illégales, par souci de sécurité, mais envahissante dans la psyché américaine et son industrie du divertissement." Paillettes et violences comme leviers de communication et/ou d'influence ?...

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N° 156 - Juin 2024 : Le terrorisme pensé comme arme communicationnelle et levier d'influence : le décryptage de Daniel Dory

"Le terrorisme consiste en la réalisation (et/ou la menace) d'actes de guerre visant à transmettre un message émotionnellement impactant à des audiences différentes des victimes immédiates de l'action violente". A la veille des Jeux Olympiques 2024, cette réflexion de Daniel Dory mérite d'être soulignée. Universitaire ayant enseigné la géographie et la géopolitique tout à la fois en France et en Amérique latine, Daniel Dory a aussi eu une solide expérience de terrain en Bolivie - notamment comme vice-ministre du gouvernement - quant à la pénétration des arcanes des mouvements terroristes locaux. Comme aboutissement d'une longue trajectoire de recherche et d'enseignement sur le sujet, il vient de publier chez VA Éditions (Versailles, 2024), Étudier le Terrorisme, le premier manuel en langue française consacré au champ disciplinaire des études sur le terrorisme.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Daniel Dory insiste sur la dimension informationnelle et communicationnelle du terrorisme, et l'importance de son étude scientifique non seulement pour les praticiens du contreterrorisme, mais également pour de nombreux acteurs engagés dans les mondes économique et financier.

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N° 155 - Mai 2024 : L'influence par l'amalgame, une arme puissante de guerre informationnelle : le décryptage de Bruno Mignot

"L'influence par l'amalgame est bien une technique de manipulation parmi d'autres. De quoi s'agit-il ? La technique consiste à faire des rapprochements indus et hypocrites, à mélanger les genres, à associer des notions différentes pour mettre en valeur ou attaquer une cause : quand elle est "positive", elle est trompeuse, et quand elle est "négative", elle est partisane". Général (2S) de l'Armée de l'air et de l'espace, Bruno Mignot vient de publier L'influence par l'amalgame (L'Harmattan, 2024). Très tôt intéressé par l'intelligence économique, notamment par les questions d'affrontements cognitifs et de guerres informationnelles, il a publié plusieurs ouvrages en lien avec ces thématiques, qu'il enseigne aujourd'hui dans de grandes écoles. Mettant l'accent sur l'importance de la perception en la matière, il estime que "l'influence par l'amalgame constitue une arme de manipulation massive".

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Bruno Mignot se place volontiers au niveau sociétal, montrant en quoi il en découle ensuite des retombées sur les organisations, notamment les entreprises. Ce qui explique ses constants et minutieux aller-retours entre sphère militaire et sphère civile, pour mieux profiter des expertises et des réussites de chacune.

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N° 154 - Avril 2024 : L'influence par l'imposture, le cas clinique de la IV° République : le décryptage d'Eric Branca

Impostures de l'Epuration, faux résistants et vrais collabos, imposteurs de la guerre froide, comploteurs et complotistes, mensonge au coeur de l'Etat... autant de chapitres qui composent le dernier opus d'Eric Branca, historien et journaliste. Dans sa République des imposteurs (Perrin, 2024), il montre comment, au sein d'une IV° République en pleine déliquescence - "l'une des périodes les plus folles de l'histoire contemporaine" - à tous les étages de la société, le travestissement, le mensonge, la dissimulation deviennent les artifices communs pour triompher dans ce nouveau monde. D'où ce constat : "L'imposture, c'est un fait, est inséparable de la notion d'influence. Le mot est dérivé du latin imponere qui signifie imposer mais aussi, par extension, "en imposer à quelqu'un" pour le tromper." De fait, vu sous cet angle, il est indéniable que "l'imposture constitue la face noire de l'influence."

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Eric Branca rappelle une règle qui lie imposture et capacité à influer sur la vie publique : "S'inventer un passé avait pu contribuer à dompter le présent et, parfois, à rester en vie. Continuer à mentir allait désormais servir à modeler l'avenir, à conquérir le pouvoir puis à le conserver."

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N° 153 - Mars 2024 : Le rôle-clé des opérations cognitives dans les jeux d'influence économiques du XXI° siècle : le décryptage de Christian Harbulot

"Force est de constater que le capitalisme français n'a mentalement pas voulu intégrer le fait que nous évoluons désormais au sein d'une guerre économique systémique. Or, d'autres économies nationales veulent sortir de ce monde monochrome de la "mondialisation heureuse" de la fin du XX° siècle. D'où des changements majeurs - et parfois brutaux - qui vont inéluctablement survenir." Ce bouleversement d'une immense ampleur étudié par Christian Harbulot, fondateur de l'Ecole de Guerre Economique (EGE), est décortiqué dans son récent ouvrage, La guerre économique au XXI° siècle (VA Editions, mars 2024). Appuyé par des spécialistes, Christian Harbulot pose dès lors une question-clé : "Comment reconstituer une puissance économique, réelle, solide, absolument indispensable pour assurer l'unité nationale, sous peine de voir se désagréger des pans entiers du pays ?"

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Christian Harbulot plaide pour un esprit offensif, avec des guerres indirectes menées par des acteurs non-étatiques, en lien avec des stratégies de puissance. Mais, précise-t-il, "encore faut-il qu'il existe une stratégie digne de ce nom, en particulier une stratégie géoéconomique, à même de redonner du sens à la puissance d'un pays".

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N° 152 - Février 2024 : L'influence sort enfin de la clandestinité pour prendre sa part à la guerre de l'information : le décryptage de Jean-François Bianchi

"Vingt années d'enseignement m'auront ainsi appris que se saisir de l'influence, c'est en pratique, penser autrement la relation à l'autre et s'offrir un large panel de solutions et d'opportunités dans l'action, tout en restant dans un cadre légal et moral. C'est donc, à mon sens, une voie privilégiée vers la puissance." Professeur associé à l'Ecole de Guerre Economique (EGE), en charge des questions relatives à la diplomatie d'entreprise, à l'influence et aux stratégies d'influence appliquées aux confrontations économiques, Jean- François Bianchi vient de partir en retraite. Ayant évolué des décennies durant en passeur entre les mondes civil et militaire, politique et économique, public et privé... il dresse ici un bilan et opère une mise en perspective du concept d'influence dans notre pays, en montrant l'urgence de sa réhabilitation et l'importance de sa mise en oeuvre.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Jean-François Bianchi se veut optimiste. Car si "d'aucuns peuvent gloser sur le manque de courage des décideurs, l'insuffisance des moyens ou sur la lenteur des structures, je suis confiant quant à l'élan qui a été donné, comme sur l'avènement prochain de l'influence comme fonction et capacité normalisées des organisations."

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N° 151 - Janvier 2024 : Jeffrey Epstein, prédateur sexuel lié à l'hyperclasse mondiale et "parrain" du soft power américain : le décryptage de Xavier Raufer

Ogre pédocriminel, proxénète des grands de ce monde, Jeffrey Epstein a prostitué des centaines de jeunes filles, au vu et au su de tous, en toute impunité, jusqu'à son "suicide". Criminologue, directeur d'études au Conservatoire national des arts et métiers, professeur dans des universités en Chine et aux Etats-Unis, Xavier Raufer signe Jeffrey Epstein - L'âme damnée de la IIIème culture (éditions du Cerf, 2023), où il pointe le monde de Silicon Valley comme étant le coeur névralgique de l'univers d'Epstein. "Silicon Valley a forgé sa légende en même temps que sa fortune qui le rendent séduisant et capable de faire avaler n'importe quoi au grand public par les médias que, désormais, il contrôle largement (sites, plateformes, think-tanks, journaux, agences de communication, etc.)." Une entreprise de prédation financière mondiale en symbiose avec les délires sexuels et criminels d'Epstein...

En effet, dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Xavier Raufer souligne : "Le trait majeur qui explique la domination de Jeffrey Epstein sur l'hyperclasse des États-Unis, et qui fait de lui en réalité un maître du soft power américain, n'est rien d'autre que la résultante organique de ce dont rêve l'intelligentsia de Silicon Valley".

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N° 150 - Décembre 2023 : Argentine, Chili, Brésil, Venezuela, Bolivie... Quid des conflits informationnels en Amérique latine ? Le décryptage de François Soulard

Javier Milei sera dimanche le nouveau président de l'Argentine. Honni par les médias, il a cependant gagné. Pourquoi ? Et plus largement, quid des affrontements informationnels en Amérique du Sud ? Chercheur français résidant en Argentine, François Soulard vient de publier Una nueva era de confrontación informacional en América Latina (éditions Ciccus, Buenos Aires, novembre 2023). Proche du géostratège Gérard Chaliand, dont il a traduit plusieurs livres en anglais et espagnol, fin connaisseur de l'univers altermondialiste, en lien avec l'Ecole de pensée sur la guerre économique (EPGE), le Forum mondial de l'économie sociale et l'Institut de l'Iconomie, il est le fondateur de la plateforme de communication dunia.earth, dont les travaux s'étendent aux cultures stratégiques, aux mutations liées à l'informatisation, aux affrontements informationnels et économiques.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, François Soulard constate avec lucidité, visant le monde occidental post-moderne : "Voici venu le temps des guerres cognitives et des luttes à front renversé. L'affrontement s'est déplacé vers l'intérieur des sociétés, de manière couverte, furtive, indolore et le plus souvent légale."

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N° 149 - Novembre 2023 : Passer à l'offensive dans la guerre économique, quelle place pour les opérations d'influence ? Le décryptage d'Arnaud de Morgny

"L'influence est un outil puissant dans la guerre économique, permettant de gagner des avantages concurrentiels, de déstabiliser des concurrents, de promouvoir des concepts qui favorisent l'achat de produits ou de créer des conditionnements d'usage, de sécuriser des partenariats stratégiques et de créer des conditions favorables pour les opérations économiques mais aussi d'atténuer ou de faire disparaitre l'existence même de la guerre économique." Ce constat au scalpel place l'influence bien au-delà des prétendus influenceurs de YouTube... Il est dressé par Arnaud de Morgny, directeur-adjoint au sein du CR451 - Centre de recherche appliquée de l'Ecole de guerre économique - qui a codirigé, avec Christian Harbulot et Nicolas Moinet, le second numéro de la revue Guerre économique intitulé Comment gagner ? (Nouveau Monde Editions, septembre 2023).

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Arnaud de Morgny plaide, avec les autres contributeurs à la revue, en faveur de la promotion d'un esprit réellement offensif en la matière. Car, constate-t-il, "la maîtrise de l'influence devient un aspect essentiel de la stratégie globale dans le domaine de la guerre économique."

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N° 148 - Octobre 2023 : La fascination pour la violence constitue-t-elle un levier d'influence ? Georges Sorel décrypté par Rodolphe Cart

La violence inouïe des images de l'affrontement entre le Hamas et Israël, faisant suite aux images tout aussi atroces du conflit entre Russes et Ukrainiens, se déverse en boucle au sein de l'univers médiatique, nous rappelant si besoin était que la violence constitue un paramètre-clé d'attraction/répulsion dans les affrontements informationnels et communicationnels. A ce titre, il peut être utile de revenir sur l'œuvre de ce grand visionnaire et théoricien de la violence que fut le français Georges Sorel (1847-1922), dont l'ouvrage majeur, Réflexions sur la violence (1908), vient d'être republié chez Krisis (introduction de Pierre-André Taguieff, postface de Julien Freund). Le même mois de juin dernier sortait également un court traité signé Rodolphe Cart, intitulé Georges Sorel, le révolutionnaire conservateur (Editions de la Nouvelle Librairie).

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Rodolphe Cart, marchant sur les brisées de Sorel, invite à redécouvrir ce grand penseur et à opérer un distinguo entre force, violence et sauvagerie, variation sémantique et dialectique qui a des implications dans la sphère cognitive à travers laquelle nous appréhendons le réel.

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N° 147 - Septembre 2023 : Le facteur temps dans la guerre économique, un levier d'influence qui joue contre nous : le décryptage de Jean-Louis Tertian

"La crise est utile en ce sens qu'elle conduit à accélérer la prise de décision. Mais quand on fait face à des mutations nombreuses et de long terme, se concentrer sur la résolution d'une crise de court terme peut se révéler contre-productif sur le long terme. La capacité d'anticipation si souvent mentionnée comme un des éléments fondamentaux en matière d'intelligence économique joue ainsi un rôle fondamental." Contrôleur général au sein des ministères économiques et financiers, ancien Coordinateur ministériel à l'intelligence économique de Bercy, Jean-Louis Tertian vient de publier La souveraineté stratégique : une question de tempo (Editions du Palio, juin 2023). De fait, nous subissons l'influence pesante des normes et des procédures. Aussi, pour résoudre cette aporie, il faut régler la question du bon tempo à adopter.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Jean-Louis Tertian plaide pour une souplesse accrue face aux différentes configurations. Il faut ainsi privilégier notre souveraineté stratégique, prendre du recul et "anticiper les mutations à venir en prenant en compte nos intérêts propres et les porter au niveau européen. Et sans tarder."

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N° 146 - Juillet 2023 : Musiques et chants militaires, liens sociétaux et leviers d'influence : le décryptage de Thierry Bouzard

"En visant les musiciens russes par des annulations de contrats et des censures de compositeurs, la guerre en Ukraine confirme l'importance de la musique comme agent d'influence." Pour preuve, simultanément, "les orchestres de la Bundeswehr sont en tournée internationale, diffusant la culture allemande et ouvrant sur des partenariats commerciaux." Docteur en histoire et historien militaire, conseiller scientifique du commandement des musiques de l'armée de terre, Thierry Bouzard vient de publier tout récemment Les origines maudites des chants militaires 1941 - 1945 (L'Harmattan, avril 2023). A travers ses nombreux travaux, il met en évidence le rôle-clé - aujourd'hui oublié - joué longtemps par la musique militaire française, notamment au XIXe siècle, dans l'accompagnement des relations diplomatiques et dans la séduction des opinions publiques, intérieures et extérieures.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Thierry Bouzard rappelle que "la musique est un outil de communication et d'harmonisation des sociétés", ajoutant : "cette influence musicale installe des repères culturels dans les populations qui en bénéficient et contribue à entretenir des liens politiques et économiques".

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N° 145 - Juin 2023 : De la manipulation des opinions publiques à la négation du réel, la fin de l'ère Bernays : le décryptage de Yann Caspar

En 1928, Edward Bernays - neveu de Sigmund Freud dont il applique dans la sphère communicationnelle les leçons de psychologie - publie Propaganda, qui le consacre grand manipulateur des opinions publiques. Juriste et journaliste franco-hongrois, chercheur au Centre d'Études européennes du Mathias Corvinus Collegium de Budapest, Yann Caspar vient de publier Edward Bernays, l'homme qui murmurait à l'oreille des foules (Editions de la Nouvelle Librairie, 2023). Selon lui, Bernays explique que "toute entreprise humaine, qu'elle soit commerciale, médiatique ou politique, si elle se refuse à employer de la violence physique doit nécessairement manipuler ses cibles pour fonctionner. L'on a inventé ce doux mot de communication pour faire passer cette pilule." Et il ajoute : "La lecture de Bernays permet de comprendre que cette manipulation est en fait le pouvoir moins la contrainte."

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Yann Caspar estime cependant que ce système de manipulation se clôt. "L'heure n'est plus à la manipulation de la réalité, mais à la négation de cette dernière. Les propagandistes peinent désormais à séduire." Et de conclure : "Quand l'ère Bernays prend fin, celle des soulèvements commence."

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N° 144 - Mai 2023 : Quand influence rime avec décadence, quand communication rime avec consommation : le décryptage de Patrick Buisson

"Là où le fascisme et le communisme avaient historiquement échoué, le totalitarisme consumériste s'est imposé en substituant à l'homo faber l'homme fabriqué. Il ne s'agit plus d'un enrégimentement superficiel mais d'un enrégimentement qui vole et change les âmes, les façons de vivre et de penser, diffuse de nouveaux modèles culturels." Avec Décadanse (Albin Michel, 2023), Patrick Buisson poursuit son analyse critique de la modernité. Journaliste, reconnu comme l'un des meilleurs spécialistes de stratégie politique, ayant conseillé les plus hauts personnages à la tête de l'Etat - au premier rang desquels Nicolas Sarkozy - il sait aussi faire oeuvre d'historien et de sociologue. Décadanse évoque la chanson-culte de Serge Gainsbourg au début des années 1970. Or, derrière l'apologie de l'individu-roi, gavé de sexe et de consommation, les leviers d'influence médiatiques formatent plus que jamais les pensées.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Patrick Buisson montre comment individualisme et hédonisme, érigés en valeurs absolues au nom d'une illusoire libération des mœurs, ont abouti à un monde éclaté, où les solidarités organiques ont volé en éclats, avec pour corollaire une marchandisation généralisée du monde.

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N° 143 - Avril 2023 : L'éternel retour de la guerre ou comment les idées influent sur la perception du réel : le décryptage d'Alain Bauer

"Voici donc venu le temps d'appréhender le monde tel qu'il est plutôt que de l'ignorer, de le comprendre plutôt que de le rêver [...]. De préparer la guerre qui vient pour retenir la paix qui s'en va. De s'employer à faire l'Histoire pour n'être pas dévoré par elle." Professeur titulaire de la Chaire de Criminologie du Conservatoire National des Arts et Métiers, Alain Bauer vient de publier un opus au titre volontairement provocateur mais ô combien juste : Au commencement était la guerre (Fayard, 2023). Il y décortique une mondialisation qui se voulait prétendument heureuse et se révèle être in fine une globalisation piteuse. "Maintenant qu'avec l'illusion du bonheur s'effondre celle d'une civilisation mondiale, maintenant que la guerre entre partout en tension avec la paix dans la renaissance sanglante de l'Histoire, il est temps de découvrir qu'il y a une guerre et quels sont ses visages."

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Communication & Influence, Alain Bauer nous invite à faire preuve de lucidité, à accepter le fait que, "tant que l'Histoire a cours, toute ligne de vie puisse un jour se transformer en ligne de front." Et de conclure par cette exhortation : "Au commencement était la guerre, espérons finir en paix". Wishful thinking?

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N° 142 - Mars 2023 : La finance et le réel, ou le dédoublement du monde - Le décryptage de Guillaume Vuillemey

"Historiquement, le processus de dépersonnalisation, inhérent à la finance, a présupposé un profond reformatage de l'imaginaire des hommes." Professeur de finance à HEC Paris, chercheur associé au CEPR (Londres) et membre du conseil scientifique de l'Autorité des marchés financiers (AMF), Guillaume Vuillemey a aussi été chercheur invité à la Banque centrale européenne et à l'université d'Harvard. Il vient de publier Le temps de la démondialisation (Seuil 2022, collection La République des Idées). Synthétique et étayé, son plaidoyer vise à protéger les biens communs des ravages du libre-échange qui déconstruit les sociétés humaines. Dès lors, il est permis d'envisager une reterritorialisation pensée en fonction non du primat de l'individu, mais de celui des communautés, et il avance pour cela le concept de protectionnisme social et environnemental, à même de permettre un retour à l'équilibre.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Guillaume Vuillemey se livre à une pertinente analyse des fondements anthropologiques de la théorie économique. D'où il ressort que le monde moderne "peut globalement s'interpréter comme le produit d'une financiarisation croissante de la vie". Lire, de la puissance de l'immatériel ?...

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N° 141 - Février 2023 : Le déclin de l'Occident : perte de lucidité, de volonté, de puissance et d'influence - Le décryptage de Gérard Chaliand

Quarante ans après la publication de son Atlas stratégique avec Jean-Pierre Rageau, Gérard Chaliand réitère avec un nouvel Atlas stratégique (avec Roc Chaliand et Nicolas Rageau, Autrement, 2022), sous-titré De l'hégémonie au déclin de l'Occident. Stratégiste de terrain ayant couvert la plupart des guerres irrégulières des soixante dernières années en Afrique, en Asie et en Amérique latine, ayant dans le même temps enseigné dans les plus prestigieuses institutions, Gérard Chaliand pointe tous nos défauts au premier rang desquels notre arrogance, notre irréalisme et notre lâcheté. Il dresse ainsi un constat lucide mais terrible. "Que nous le voulions ou non, nous sommes enfermés dans le cercle d'un narcissisme doloriste. Pendant ce temps, il y a de jeunes puissances qui émergent, avec une farouche volonté de vivre et de vaincre. Il est clair que nous ne vivons pas selon le même tempo..."

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Gérard Chaliand nous exhorte à faire preuve de courage, ce qui passe d'abord par la lucidité. "Osons regarder la vérité en face, nous dit-il. Se raconter des histoires ne sert à rien, sinon à préparer le prochain échec". Conclusion lapidaire de Gérard Chaliand : "L'avenir sera rude"...

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N° 140 - Janvier 2023 : Géopolitique : retrouver puissance et influence passe par la claire conscience du réel - Le décryptage de Jean-Baptiste Noé

"Tel est donc le drame de l'Europe actuelle : être plongée dans un sentimentalisme puéril et infantilisant qui non seulement l'empêche d'affronter les guerres véritables, mais la conduit à mener des guerres étrangères dans lesquelles elle n'aurait pas dû intervenir." Docteur en histoire, professeur de géopolitique et d'économie politique, Jean-Baptiste Noé est aussi le directeur de la revue Conflits, www.revueconflits.com. Il a récemment publié Le déclin d'un monde - Géopolitique des affrontements et des réalités (L'Artilleur/Bernard Giovanangeli Éditeur, septembre 2022), où il met en évidence la déconnexion croissante des Européens face aux mutations en cours sur la scène internationale. A ce refus du réel s'ajoutent une idéologie hors sol et une vision européo-centrée qui risquent fort d'aboutir à notre éviction des enjeux majeurs de la planète, et ce, sans même en avoir conscience.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Jean-Baptiste Noé plaide pour un retour au réalisme et donc à la puissance, qui "est aussi la grandeur et la volonté de jouer un rôle sur la scène mondiale. Non pas seulement une puissance pour soi, mais aussi pour les autres." Comme quoi puissance et influence sont ici intimement liées.

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N° 139 - Décembre 2022 : On s'abonne, on s'adonne et on s'abandonne, les ressorts-clés de l'emprise Netflix : le décryptage d'Edouard Chanot

A travers le monde, 223 millions d'abonnés sont sous la fascination de Netflix et exacerbent leurs émotions par le biais du binge-watching, cette consommation frénétique de séries, sans avoir toujours conscience qu'ils paient leur redevance pour être sous influence, donc qu'ils créent eux-mêmes les outils de leur dépendance psychique. Journaliste, Edouard Chanot livre un essai court et percutant consacré à L'Empire Netflix - L'emprise du divertissement (Editions de la Nouvelle Librairie, 2022). Son expérience acquise durant plusieurs années aux Etats-Unis, ses expériences vécues dans les think tanks américains, l'amènent à analyser de près leur capacité à influencer et investir les lieux de pouvoir. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si le couple wokisme-Netflix est né en Californie, fruit d'un certain esprit libéral-libertaire qui entend imposer sa vision des choses à l'échelle planétaire.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Edouard Chanot relève que "même sans être réellement malintentionné, Netflix a développé un outil qui agit effectivement sur nos perceptions et fait évoluer nos visions des choses et de la société, donc nos mentalités." Netflix, un nouveau remake du Discours de la servitude volontaire ?...

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N° 138 - Novembre 2022 : Qui est l'ennemi ? L'impérieuse symbiose de la connaissance et de la lucidité : le décryptage de Lucie Laurent

Qui est l'ennemi ? Tel est le titre choisi par le CR451 pour son premier rapport annuel (Nouveau Monde éditions, 2022). Le Centre de recherche 451 - dont le nom fait référence au roman de Ray Bradbury Fahrenheit 451 - se consacre "à la guerre de l'information, épicentre des conflictualités et de la guerre économique" [www.cr451.fr]. Travail soigné, tant sur le fond que sur la forme, ce rapport a été codirigé par Christian Harbulot, Lucie Laurent et Nicolas Moinet. Il pointe clairement ceux qui menacent les intérêts français, des adversaires certes, mais aussi des alliés, des mafias, des fonds d'investissement, des GAFAM et même d'anciens hauts responsables français... De fait, dit Christian Harbulot, "la France ne s'en sortira pas sans s'interroger sur les réponses très concrètes à apporter pour faire face à la guerre économique qui est en train de structurer le monde d'après "la mondialisation heureuse"".

Dans l'entretien qu'elle a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Lucie Laurent, copilote du rapport, constate que si la question Qui est l'ennemi ? est redoutable de simplicité dans sa formulation, elle se révèle surtout redoutable de complexité dans les réponses à apporter, exigeant savoir et lucidité, autrement dit une capacité à penser hors influences...

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N° 137 - Octobre 2022 : Chine, ruse et influence : les leçons de Sun Tzu pour nos réflexions stratégiques d'aujourd'hui. La décryptage de Pierre Fayard

Taïwan. Ukraine. Zone Indo-Pacifique. Etats-Unis. Economie mondiale. XXème Congrès du Parti Communiste Chinois... Sur la scène géopolitique et géoéconomique, la Chine est aujourd'hui au coeur de l'échiquier mondial. Entité majeure, difficile à cerner et plus encore à décrypter, elle nous renvoie à notre vide stratégique. Professeur émérite des universités, Pierre Fayard vient de publier la 5ème édition de Comprendre et appliquer Sun Tzu en 37 stratagèmes (Dunod, traduit en 5 langues). S'appuyant sur les écrits de Sun Tzu remontant à vingt-cinq siècles, il nous invite à repenser le rôle majeur de la ruse - et des stratégies d'influence - dans la démarche stratégique, en privilégiant l'intelligence des situations et des capacités d'adoption et d'invention. Cacher dans la lumière, l'eau fuit les hauteurs, l'adversité comme potentiel... sont quelques-uns des stratagèmes qu'il décortique.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Pierre Fayard montre à quel point, "dans un monde multipolaire où les interactions entre cultures se multiplient et où le changement et les bouleversements d'alliance abondent, il est bénéfique de cultiver une créativité stratégique et tactique nourrie par l'ouverture à d'autres traditions."

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N° 136 - Septembre 2022 : Vendre la guerre, le rôle ambigu des "intellectuels médiatiques" : le décryptage de Pierre Conesa

Dans son dernier livre, Vendre la guerre (Editions de l'Aube, 2022), Pierre Conesa s'attaque au complexe militaro-intellectuel qui, depuis 1991, vise à nous faire entrer dans des guerres sans fin. Ancien haut fonctionnaire, fin connaisseur des questions stratégiques, il montre comment le prétexte de guerres "justes" et "morales" vise en réalité à la mise en place d'un Nouvel ordre mondial, avec la collaboration active des "intellectuels médiatiques".

Pour Pierre Conesa, "il est impératif de bien saisir la nature et la logique intime de ce complexe militaro-intellectuel - d'en comprendre les rouages, notamment médiatiques - pour appréhender correctement le gigantesque gâchis qu'a représenté la quarantaine d'interventions militaires occidentales de toutes natures engagées depuis 1991 et qui n'ont abouti à rien sinon à laisser une planète déchirée..."

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Pierre Conesa se méfie des fabricants d'émotions et des jeux d'influence pilotés par des "experts" et autres "intellectuels médiatiques". Il estime à rebours et sans langue de bois que "si l'on veut protéger nos institutions et nos concitoyens, il faut être lucides et faire preuve de pragmatisme".

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N° 135 - Juillet 2022 : Guerre économique et risques d'ordre informationnel et communicationnel : le décryptage d'Augustin de Colnet

A l'heure où le jeu des sanctions s'étend chaque jour davantage dans la sphère économique internationale, les entreprises voient se multiplier les risques auxquels elles se trouvent confrontées. Dans des configurations complexes et en mutation permanente, elles doivent plus que jamais anticiper et décider dans l'incertitude.

Or, à la différence de leurs concurrents - en particulier anglo-saxons et d'autres pays dits émergents - les Français ne semblaient pas disposer jusqu'ici d'une grille d'analyse complète des risques. Pour combler cette lacune, à l'issue de son master à l'Ecole de guerre économique, Augustin de Colnet a mené une étude de terrain à la suite de laquelle il a publié Compétition mondiale et intelligence économique (VA Editions). Une approche qui intègre les risques informationnels et communicationnels trop souvent négligés.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Augustin de Colnet explique que cette grille d'analyse "vise à se préparer à agir au mieux et au plus vite, pour réduire ainsi l'incertitude en préparant les esprits et les structures à ces nouvelles formes de conflictualités économiques". Souhaitons-lui d'être entendu !

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N° 134 - Juin 2022 : Tyrannie et dictature, derrière l'injonction communicationnelle, le contrôle des esprits : le décryptage de Philippe Bornet

"Nous voyons bien que, de nos jours, la rhétorique ou la dialectique authentiques n'ont plus droit de cité. Ce qui prédomine, c'est l'émotionnel et la réponse pavlovienne à des mots-clés et des images qui agissent sur nos contemporains comme des stimuli permanents, inhibant toute capacité de réflexion. Dès lors, la communication apparaît comme une injonction."

Médecin, journaliste et historien, Philippe Bornet a publié en mars Aujourd'hui la tyrannie (Presses de la Délivrance) qui fait écho à son Demain la dictature (même éditeur, 2018). Confondu - à tort - avec le tyran, le dictateur est devenu un symbole du "Mal", du moins si l'on se situe dans le camp (occidental) du "Bien". Cette ligne de fracture sociétale et géopolitique existe de par l'articulation d'un vaste ensemble communicationnel qui définit ce qu'il est permis de penser ou non.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Philippe Bornet rappelle que l'émotion est le contraire de la raison et que "les médias, et les réseaux sociaux en particulier, par leur immédiateté et leur comportement passionnel à l'extrême, constituent un levier puissant de contrôle des esprits par le jeu d'exclusion-inclusion qui est le leur."

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N° 133 - Mai 2022 : Aménagement des territoires, "géosymbiose" et leviers d'influence : le décryptage de Jérôme Barrier

Diplômé d¿HEC (1988) et titulaire d¿une maîtrise de droit des affaires, Jérôme Barrier vient de publier Réconcilier les territoires (Editions Ovadia, 2022, préface de Michel Maffesoli). Spécialiste de longue date de l¿aménagement du territoire, Jérôme Barrier a intégré dans sa pratique la grille de décryptage de l'intelligence économique, notamment son volet influence où il introduit le concept de "géosymbiose" qu'il développe ici. Il est aujourd¿hui directeur général de SEBL Grand Est, la société d¿aménagement majoritairement détenue par la Région Grand Est, et également directeur général de SAREMM, son homologue chargée de l¿aménagement de l'EuroMétropole de Metz. Il est aussi administrateur de l'APM - Association Progrès du Management - organisation internationale francophone créée il y a plus de 30 ans par Pierre Bellon, qui regroupe plus de 8.000 adhérents dirigeants d¿entreprise.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Jérôme Barrier montre par son expérience que de petites structures peuvent très bien mettre en ¿uvre des stratégies informationnelles et communicationnelles sur mesure et performantes, adaptées à leurs objectifs, pour en faire des leviers d'influence opératifs à l'échelon local.

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N° 132 - Avril 2022 : Les logiques communicationnelles d'un terrorisme pensé comme levier d'influence : le décryptage de Daniel Dory

Universitaire ayant enseigné la géographie et la géopolitique tout à la fois en France et en Amérique latine, Daniel Dory a aussi eu une solide expérience de terrain en Bolivie - notamment comme vice-ministre du gouvernement - quant à la pénétration des arcanes des mouvements terroristes locaux. En compagnie de Jean-Baptiste Noé, rédacteur en chef de la revue géopolitique Conflits, il vient de publier Le complexe terroriste (VA Editions, avril 2022), regroupant les travaux de chercheurs faisant s'articuler études de cas et apports théoriques. Constat : le plus souvent, le terrorisme ne parvient pas à être correctement appréhendé, essentiellement de par l'aveuglement idéologique de ceux qui sont sensés l'étudier et surtout le contrer. Tétanisés, incapables d'appréhender correctement le réel, faussant médiatiquement les perceptions, ils laissent le champ libre à toutes les manipulations.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Daniel Dory décortique les relations systémiques à ¿uvre dans l'univers terroriste, analysant plus particulièrement leur dimension informationnelle et communicationnelle. D'autant qu'au-delà de la sphère politique et géopolitique, celle-ci affecte aussi les mondes économique et financier.

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N° 131 - Mars 2022 : Le narratif irénique des ONG, redoutable moteur d'influence : le décryptage de Thibault Kerlirzin

Chercheur et consultant, Thibault Kerlirzin dissèque depuis des années les mécanismes d'influence des ONG et de leurs figures de proue. À la demande de la Fondation Identité & Démocratie (Parlement européen), il a réalisé dernièrement deux rapports. Le premier porte sur l'influence des ONG dans le processus législatif européen. Il y décrypte les mécanismes d'influence de plusieurs organisations de premier plan auprès de la Commission européenne. Le second - à paraître prochainement - vise l'influence des lobbies écologistes et l'imposition de leurs concepts - via des narratifs élaborés - sur l'opinion publique. En 2018 déjà, il avait analysé Greenpeace et montré comment la célèbre ONG, par des procédés à l'éthique et à la véracité douteuses, défend des intérêts financiers étrangers aux préoccupations environnementales.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Thibault Kerlirzin montre le rôle capital des acteurs sociétaux - au premier rang desquels les ONG - dans les luttes d'influence et les affrontements cognitifs auxquels doivent faire face l'Europe et la France, sans y être vraiment préparées. Par manque de lucidité mais aussi de volonté.

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N° 130 - Février 2022 : Terrorisme et contre-insurrection, sur les traces de Roger Trinquier : le décryptage de Marie-Danielle Demélas

En novembre 1958, le colonel Roger Trinquier finit de rédiger Pour vaincre la guérilla et le terrorisme. Il commande alors le 3ème RPIMa (Régiment de parachutistes d'infanterie de marine), qui s'est distingué lors de la Bataille d'Alger l'année précédente. Trinquier a su s'adapter à ces "nouvelles guerres". Il s'intéresse aux acteurs, à leur psychologie, à leur aptitude à communiquer et à influencer l'opinion publique. Ce qui est loin d'être le cas du haut commandement...

Ce court traité avait été "oublié" dans un tiroir. Il vient d'être publié (VA Editions, 2021), accompagné d'un solide appareil critique de deux universitaires, Marie-Danielle Demélas, professeur honoraire de Paris-3, spécialiste des guerres irrégulières, et Daniel Dory, maître de conférences HDR à l'université de La Rochelle, fin connaisseur des arcanes du terrorisme.

Dans l'entretien qu'elle a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Marie-Danielle Demélas décrit le parcours de ce combattant hors pair, innovant en permanence et qui ne cessera - en vain - de plaider pour une indispensable insertion des dispositifs militaires dans un ensemble multispectral : idéologique, informationnel, économique, social...

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N° 129 - Janvier 2022 : Recycler ses ex-ennemis pour optimiser sa puissance et son influence : un cas pratique décrypté par Éric Branca

1945. Sur les ruines d'une Europe martyrisée, services occidentaux et soviétiques se livrent une guerre de vitesse pour récupérer les ex-élites techniques du III° Reich, les "blanchir" et utiliser leurs compétences dans une Guerre froide alors naissante. Les industries spatiales américaine comme soviétique en seront la preuve bien concrète, les programmes Spoutnik ou Apollo étant pilotés par d'ex-ingénieurs de la SS ! C'est cette course à la puissance et à l'influence - et l'organisation des réseaux qui s'y rapportent - que décrit minutieusement l'historien et journaliste Éric Branca dans son dernier opus Le roman des damnés - Ces nazis au service des vainqueurs après 1945 (Perrin, 2021).

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Éric Branca poursuit l'analyse méticuleuse qu'il avait livrée en 2017 avec son Ami américain - Washington contre de Gaulle (qui ressort en poche, chez Tempus/Perrin, le 24 avril). Pragmatisme et efficacité obligent, la quête effrénée vers la puissance et les exigences des affrontements géopolitiques présupposent de puissants leviers d'influence, d'ordre technique certes, mais aussi communicationnel, juridique et surtout politique.

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N° 128 - Décembre 2021 : Patrimoine et architecture sacrée comme vecteurs d'influence des peuples : le décryptage de Mathieu Lours

Agrégé et docteur en histoire, spécialiste du patrimoine - particulièrement sous son angle religieux - Mathieu Lours enseigne l'histoire de l'architecture à l'université de Cergy-Pontoise et l'histoire des arts en classes préparatoires aux grandes écoles. Il vient de publier Notre-Dame des siècles (Cerf, novembre 2021) et La grâce des cathédrales, trésors des régions de France (Place des Victoires, décembre 2021). Ses écrits sur le patrimoine religieux à travers le monde se combinent à une approche fine des mécanismes d'influence dus à leur présence et à leur lourde charge symbolique dans les jeux géopolitiques d'hier et d'aujourd'hui.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Mathieu Lours montre à quel point le fait d'identifier, protéger et valoriser le patrimoine constitue un levier majeur dans une stratégie d'influence. La sortie du religieux n'est pas universelle, nous dit-il, et de par le monde, le patrimoine sacré, loin d'être un bibelot, apparaît bien vivant. En négligeant ce paramètre, la France se prive d'atouts majeurs. Une réflexion qui met en relief le risque que court tout peuple en déconnexion avec son passé et les conséquences qu'une telle posture induit sur son devenir.

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N° 127 - Novembre 2021 : Etats-Unis vs France/Europe : influence et méthodes d'encerclement cognitif. Le décryptage du MSIE 36

Des élites françaises à l'évidence sous influence américaine : tel est le constat qui saute aux yeux à la lecture du rapport d'alerte de la 36ème promotion de l'Executive MBA en Management Stratégique et Intelligence Économique (MSIE 36) de l'École de guerre économique. Sorti en octobre, réalisé sous la direction de Christian Harbulot, il s'intitule Comment les Etats-Unis contribuent-ils à affaiblir l'économie française ? Les dynamiques classiques en matière de guerre économique sont bien sûr évoquées : espionnage, boycott, embargos unilatéraux, extraterritorialité, moyens normatifs offensifs, pression fiscale, prises de participation financière etc. Mais les auditeurs ont aussi mis l'accent sur le formatage des esprits via des dynamiques communicationnelles et informationnelles par lesquelles les Américains exercent une domination aussi "feutrée" que sans concession sur les élites françaises.

Avocate et auditrice de ce MSIE 36, Cynthia Picart a été l'une des chevilles ouvrières majeures de ce rapport. A travers l'entretien qu'elle a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, on voit comment les perceptions et le jeu des idées s'affirment comme des rouages-clés dans les affrontements géopolitiques et géoéconomiques.

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N° 126 - Octobre 2021 : Influence vs intelligence superficielle : clarifier les idées. Le décryptage de Guy Massé

Economiste, Guy Massé s'est imposé très tôt comme l'initiateur et le directeur du premier diplôme universitaire français en intelligence économique (IE) sur le site du Futuroscope de Poitiers. En compagnie de Nicolas Moinet, professeur des universités à l'IAE de Poitiers, il vient de publier Petit bréviaire contre l'intelligence superficielle (VA Editions, 2021). "Si nous voulons développer une société plus 'intelligente', écrivent-ils, ne nous berçons pas d'illusions anesthésiantes dont le réveil ne serait que plus douloureux, cessons de regarder le monde tel qu'il n'est plus, comprenons-le tel qu'il est, pour le modifier tel que nous le souhaitons". Et les auteurs de pointer sept virus de l'illusion et de la suffisance qui caractérisent cette intelligence superficielle, laquelle fausse notre appréhension du réel et donc la validité des décisions que nous sommes amenés à prendre.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Guy Massé pose le regard d'un économiste sur l'IE, plus particulièrement sur les mécanismes d'influence. Critique à l'endroit du fétichisme technologique qui nous dépossède de notre faculté de juger, il nous encourage au contraire à la lucidité, exercice angoissant mais vital pour notre liberté.

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N° 125 - Septembre 2021 : Le fil d'Ariane des réseaux : pas d'influence sans confiance. Le décryptage de Christophe Assens

Recueillir, traiter et produire de l'information sur le mode réseau constitue indéniablement un fort levier amplificateur d'influence. Le jeu intelligent du réseau repose sur l'idée qu'il est parfois nécessaire de sortir de l'isolement, pour faire avancer des projets nécessitant les compétences de partenaires, ou pour peser collectivement sur le plan politique ou/et économique. Mais ces opérations subtiles ne peuvent fonctionner que s'il existe un socle de confiance entre les membres du réseau.

Docteur en sciences de gestion, habilité à diriger des recherches, Christophe Assens est professeur en sciences de gestion à l'université de Versailles St-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) et directeur-adjoint du laboratoire de recherche en management LAREQUOI, fédérant une centaine de chercheurs. Il vient de publier Réseaux, les nouvelles règles du jeu (VA Editions, 2021).

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Christophe Assens rappelle que savoir agir en réseau ne s'improvise pas. Bien plus que de maîtrise de la technique, il s'agit ici d'un plaidoyer vigoureux en faveur de la culture générale et de l'esprit critique, indispensables pour lutter contre la submersion informationnelle et communicationnelle.

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N° 124 - Juillet 2021 : Stratégies-réseaux et opérations d'influence : piloter l'intrication du numérique et du réel. Le décryptage de Christian Marcon

Qu'est-ce qu'un réseau ? Quelles en sont les forces et les limites ? Que signifie "faire du réseau" ? Qu'est-ce qui distingue l'influence de la manipulation dans les forces à l'¿uvre au sein des réseaux ?... Professeur des universités en sciences de l'information et de la communication à l'IAE-Université de Poitiers, Christian Marcon vient, en compagnie de son collègue Nicolas Moinet, de publier Stratégies Réseaux (VA Editions, 2021). Pour eux, toute action réseau, numérique ou pas, exige au préalable d'avoir une stratégie et quelque chose à dire. Sans quoi, cela tourne à vide. De plus, le réseau n'est pas seulement numérique. C'est son intrication avec le réel qui crée une dynamique vertueuse. A leurs yeux, "développer un réseau, ce n'est pas constituer un stock, mais créer du mouvement. Un mouvement qui passe par vous au lieu de vous ignorer." De fait, le réseau apporte et engage tout à la fois.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Christian Marcon rappelle que l'art de "faire" du réseau, s'il a existé de tout temps, s'inscrit néanmoins de façon pratique dans une époque et une culture. Aussi, agir au sein des réseaux exige tout à la fois le respect de règles éthiques claires et une fine connaissance des ressorts de l'humain.

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N° 123 - Juin 2021 : La stratégie d'influence du faible au fort de Viktor Orbán et du groupe de Visegrad : le décryptage de Thibaud Gibelin

Qui connaît la Hongrie ? Personne ou presque. Sait-on que Budapest et ses alliés du groupe de Visegrad (Pologne, Tchéquie, Slovaquie) "pèsent" géographiquement et démographiquement peu ou prou le même poids que la France métropolitaine ? Et que si l'on y adjoint les pays de l'espace dit des "trois mers", c'est d'un ensemble géopolitique de près de 150 millions de personnes dont il est question ? Diplômé en Sciences politiques, bon connaisseur du Parlement européen, Thibaud Gibelin est doctorant entre Paris et Budapest. A partir des travaux de sa thèse, il vient de publier Pourquoi Viktor Orbán joue et gagne - Résurgence de l'Europe centrale (Fauves Editions, 2020). Illibéralisme, modernité ethnonationale, diplomatie religieuse, ouverture à l'Est... avec leurs idées hors normes, Viktor Orbán et ses alliés se situent hors "mainstream". Pourtant, ils semblent jouer gagnants. Pourquoi ?

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Thibaud Gibelin dissèque la stratégie d'influence déployée au c¿ur de l'Europe par la Hongrie et ses alliés. Et explique pourquoi la puissance allemande doit composer avec ses voisins de la Mitteleuropa. Un cas d'école en matière d'influence géopolitique.

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N° 122 - Mai 2021 : La géographie politique entre puissance et influence : le décryptage de Michel Foucher

Géographe et diplomate, Michel Foucher est une personnalité atypique que les lecteurs de Communication & Influence avaient pu découvrir en avril 2014 suite à la publication de son Atlas de l'influence française au XXIème siècle. Dans son dernier ouvrage Arpenter le monde - Mémoires d'un géographe politique (Robert Laffont, 2021), il nous rapporte et analyse un demi-siècle d'expériences à travers 125 pays. Pour Michel Foucher, on peut anticiper les crises si l'on sait décrypter l'imaginaire des peuples. Aussi, il ne peut y avoir de politique de puissance sans une compréhension fine des mécanismes de l'influence. Professeur à l'Ecole normale supérieure, directeur de formation à l'Institut des hautes études de défense nationale, ancien conseiller du ministre des Affaires étrangères Hubert Védrine, Michel Foucher a aussi été ambassadeur de France.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Michel Foucher estime que "les erreurs dans les représentations de l'autre induisent de mauvaises politiques". Autant dire que les stratégies d'influence sont capitales en matière de géopolitique...

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N° 121 - Avril 2021 : Guerres perdues et reflux de l'Occident : les clés mentales qui paralysent la puissance. Le décryptage de Gérard Chaliand

Des guérillas au reflux de l'Occident (Passés/Composés, 2020), est un livre-témoignage qui met en perspective un demi-siècle d'immersion au sein des mouvements de libération et/ou révolutionnaires sur notre planète. Il est le fruit de l'expérience du stratégiste et géopoliticien Gérard Chaliand, l'un des meilleurs spécialistes au monde de ces questions. Issu de l'extrême-gauche anticolonialiste, il livre ici ses mémoires et réflexions sur le basculement du monde, qui voit aujourd'hui surgir la Chine et ses voisins comme un nouveau pôle de puissance planétaire, en même temps que s'effondre un Occident rongé par son mal-être, qui refuse de se battre et s'enferme dans ses illusions. Pour lui, les raisons de notre faiblesse et de notre reflux sur la scène internationale sont à chercher avant tout dans les process mentaux qui ont modifié en profondeur notre manière de penser et d'être-au-monde.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Gérard Chaliand pointe notre refus du réel comme une faiblesse majeure. Résultat, le monde occidental manque aujourd'hui de trois vertus-clés, à savoir la lucidité, le courage et la ténacité.

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N° 120 - Mars 2021 : Affrontements informationnels et guerre systémique : le décryptage de Raphaël Chauvancy

" Il n'y aura pas de renaissance, ni même de maintien, de la puissance française si elle ne se dote pas d'organes d'influence synergétiques et n'investit pas les espaces immatériels." Officier supérieur des Troupes de marine, Raphaël Chauvancy vient de signer Les nouveaux visages de la guerre - Comment la France doit se préparer aux conflits de demain (VA Editions, janvier 2021). L'intérêt de sa démarche est qu'elle s'inscrit dans le cadre conceptuel de la guerre systémique, telle que définie par Christian Harbulot. Mettant l'accent sur les nouveaux enjeux des affrontements informationnels, pointant le rôle des idées comme forces majeures à inscrire dans les raisonnements stratégiques, Raphaël Chauvancy intègre pleinement la dimension de l'immatériel dans les conflits en gestation et plaide pour une politique d'influence résolument offensive.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Raphaël Chauvancy montre que la guerre informationnelle, comme construction de connaissance, est de portée stratégique. Et de souligner qu'"en dernier ressort, c'est bien le tissu humain avec sa volonté et ses capacités qui se situe au c¿ur des problématiques de puissance."

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N° 119 - Février 2021 : Guerre économique et stratégies d'influence : et si notre talon d'Achille était notre mental ? Le décryptage de Jean-Louis Tertian

Et si, dans la guerre économique et les problématiques stratégiques auxquelles nous nous trouvons confrontés, nous souffrions avant tout d'un déficit de lucidité, de courage et de confiance ? Contrôleur général au sein des ministères économiques et financiers, fin connaisseur des arcanes de Bruxelles et de la Commission européenne, Jean-Louis Tertian a piloté le Service de coordination à l'intelligence économique de Bercy. Il vient de publier L'intelligence économique : un état d'esprit (Editions du Palio, janvier 2021, préface de l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin). Selon lui, pour relever les défis qui leur sont posés, tant dans les sphères civiles que militaires, les Français doivent impérativement changer de mentalité, accepter d'ouvrir les yeux et se confronter au réel en faisant preuve de pragmatisme. Autrement dit, une mue délicate !

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Jean-Louis Tertian montre que ce refus obstiné du réel nous coûte très cher. Or, pour triompher dans les jeux de puissance et d'influence, il importe d'avoir confiance en soi, de faire preuve de courage et de se projeter sur le long terme... C'est là une question de volonté, donc d'état d'esprit.

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N° 118 - Janvier 2021 : Com' d'influence, santé et territoires : le décryptage d'Alexandre Lanzalavi et Michel Tsimaratos

La crise sanitaire qui bouleverse notre monde, exige de penser et agir sur de nouveaux modes. "Pour reconstruire, il faut redonner du sens à l'action, et redonner sa place à l'intelligence dans les organisations, loin des clans, du clientélisme et des privilèges". Visant prioritairement le bien commun, deux professionnels de la santé, Alexandre Lanzalavi, spécialiste en communication, et Michel Tsimaratos, professeur d'université praticien hospitalier, viennent de publier Le jour d'après - Le pouvoir de la communication d'influence (préface d'Alain Juillet, Fauves Editions, 2021). Implantés dans la région d'Aix-Marseille, ils veulent inciter les territoires, et particulièrement les métropoles, à s'approprier la logique et les méthodes de la communication d'influence. Une approche originale qui plaide en faveur d'une intelligence économique - spécialement son volet influence - appliquée au niveau local.

Dans leur livre et dans l'entretien qu'ils ont accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Alexandre Lanzalavi et Michel Tsimaratos reprennent avec bonheur nombre de pistes et d'idées développées depuis vingt ans par Comes Communication et sa Lettre, Communication & Influence, pour les décliner avec pertinence dans leurs sphères de compétence.

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N° 117 - Décembre 2020 : Censure et autocensure vs débats d'idées et jeux d'influence : le décryptage d'Alain de Benoist

"La censure n'est plus principalement le fait des pouvoirs publics, mais des grands médias." Si l'on ajoute à ce constat la bonne conscience que revendiquent les censeurs contemporains et la férule du "politiquement correct" venu d'outre-Atlantique, on tient là les trois facteurs-clés expliquant la nature réelle du système de censure et autocensure qui, aujourd'hui, verrouille de plus en plus notre société. Tel est en tout cas le constat dressé par l'essayiste Alain de Benoist dans l'un de ses récents ouvrages, La chape de plomb - Une déconstruction des nouvelles censures (Editions La Nouvelle Librairie, 2020). Celui qui s'impose depuis plus de quarante ans comme l'un des acteurs majeurs des débats d'idées en France livre ici un réquisitoire sévère.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Alain de Benoist décortique les rouages de cette machine de censure et autocensure qui, au nom du "Bien", bride le fonctionnement harmonieux des sociétés humaines en corsetant les esprits et interdisant toute réflexion authentique. Ce décryptage permet de bien saisir le mécanisme par lequel on sort de la rhétorique et des traditionnels jeux d'influence pour entrer dans le champ de la propagande.

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N° 116 - Novembre 2020 : Soft PowerS, ces méthodes-clés de domination dans la guerre économique systémique : le décryptage de Nicolas Moinet

"La guerre économique systémique est un mode de domination qui évite de recourir à l'usage de la puissance militaire pour imposer une suprématie durable." Cet aphorisme de Christian Harbulot constitue le fil rouge du second volume des Sentiers de la guerre économique, intitulé Soft PowerS, signé Nicolas Moinet, professeur des universités à l'Institut d'administration des entreprises de Poitiers. Nicolas Moinet livre ici en avant-première la teneur de son livre qui sortira le 21 janvier prochain en librairie (VA Editions). Le Soft Power est polymorphe, d'où le S ajouté dans le titre à Power. Comment tombons-nous sous la férule de ce "pouvoir feutré qui nous enveloppe de toute part" ? Quels sont les modes opératoires des différents Soft PowerS ? Quid de l'attitude de la France dans ces jeux communicationnels et informationnels, qui se déroulent sur des échiquiers invisibles ?...

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Nicolas Moinet décrypte les logiques et techniques d'influence à l'¿uvre à travers le monde. Il pointe aussi l'incapacité des "élites" hexagonales à appréhender correctement les défis. Et appelle à une authentique révolution des esprits pour agir dans cette guerre totale qui ne dit pas son nom.

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N° 115 - Octobre 2020 : Survivre à la guerre économique : espionnage, influences, ingérences, fraudes... le décryptage d'Oliver de Maison Rouge

C'est un solide vade-mecum de la guerre économique, accessible à tous et fort concret, que propose maître Olivier de Maison Rouge avec son Survivre à la guerre économique (VA Editions, 2020). Qu'on en juge à l'intitulé des chapitres proposés : ingérences économiques et espionnage industriel, guérillas informationnelles et réputationnelles, risques conformité et RSE ou la morale asymétrique des affaires, insécurités numériques, fraudes et déstabilisations financières... Suit un manuel de survie à la guerre économique soigneusement détaillé, sans oublier un autodiagnostic des mesures à mettre en place quant à la protection du patrimoine informationnel.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Olivier de Maison Rouge met tout particulièrement en relief le rôle majeur joué par les opérations d'influence, voire de manipulation, dans ces affrontements économico-politiques où la dimension informationnelle et communicationnelle s'impose comme un paramètre-clé. Un entretien qui complète celui qu'il avait accordé en juin 2016 (Communication & Influence n° 74, Droit et renseignement, guerre économique et jeux d'influence).

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N° 114 - Septembre 2020 : Presse, antipresse, fétichisme technologique... au c¿ur de la guerre informationnelle : le décryptage de Slobodan Despot

Slobodan Despot, penseur et écrivain d'origine serbe vivant en Suisse, aussi à l'aise en français et serbo-croate qu'en anglais ou russe, est sans conteste l'un des plus fins analystes européens des questions informationnelles et des techniques d'influence. Son site dédié à ces thématiques, lancé en 2015, https://antipresse.net/, publie une lettre hebdomadaire de haute tenue, Antipresse, où les lecteurs de Communication & Influence feront leur miel. Marchant sur les brisées de l'Américain Theodore Roszak qui dès l'aube des années 1990 avait dénoncé les visées de puissance de la "Secte informatique", Slobodan Despot met en relief le fonctionnement de la "Machine à gouverner" qui étouffe nos sociétés via la maitrise exclusive des canaux informationnels et le formatage des perceptions via la saturation par les données, le data glut.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Slobodan Despot confie : "L'Antipresse est née de notre sentiment d'étouffement et de désarroi face à l'appauvrissement constant de l'information des médias de grand public, au déclin de leur langue et de leur style, à leur incohérence intellectuelle, à leur parti pris devenu structurel, à leur éloignement préoccupant de la réalité vécue par la plupart des gens." Retour au réel avec Slobodan Despot...

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N° 113 - Juillet 2020 : Marché de l'art et opérations d'influence sur fond d'affrontements géopolitiques : le décryptage d'Aude de Kerros

"Si la guerre froide culturelle a été gagnée par une ruse sémantique, l'hégémonie américaine de l'art s'est installée grâce à une ruse financière. Dans leurs stratégies de domination, les deux jeux d'influence ont réussi à dévaluer les arts civilisationnels." Spécialiste reconnue du monde de l'art, artiste elle-même, ayant sillonnée le monde par plaisir et pour y exposer ses gravures, Aude de Kerros est aussi connue pour ses analyses rigoureuses sur le marché de l'art, lequel a de tout temps été un vecteur-clé du soft power et des jeux d'influence dans la sphère complexe des relations internationales.

Dans l'entretien qu'elle a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Aude de Kerros revient sur son dernier livre, Art contemporain/manipulation et géopolitique (Eyrolles, 2019). Elle montre que l'AC - l'art contemporain - est devenu "à la fois un outil de soft power et un produit financier. L'Amérique a besoin de faire connaître l'idéologie qui légitime l'AC : le multiculturalisme." Mais ce totalitarisme feutré se heurte à la volonté de réenracinement des peuples. Le marché de l'art est ainsi, à l'échelle mondiale, le théâtre subtil de luttes d'influence d'ordre géostratégique.

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N° 112 - Juin 2020 : L'Ecole de pensée sur la guerre économique face aux affrontements informationnels et communicationnels

L'Ecole de pensée sur la guerre économique a vu le jour en France l'an passé. Sous la houlette de Christian Harbulot - le fondateur de l'Ecole de Guerre Economique - Eric Delbecque, Ali Laïdi, Nicolas Moinet et Olivier de Maison Rouge se sont retrouvés autour d'un constat : "pour contenir les excès de la guerre économique et analyser avec lucidité les rapports de force économique, il est devenu nécessaire de penser autrement et de sortir du confort de pensée dans lequel nous nous sommes habitués à analyser l'évolution du monde depuis des décennies".

A leurs yeux, la guerre économique systémique qui fait rage à l'échelle planétaire est d'autant plus périlleuse qu'elle "est un mode de domination qui évite de recourir à l'usage de la puissance militaire pour imposer une suprématie durable". Ces cinq professionnels faisant autorité dans le monde de l'intelligence économique (IE) entendent ainsi penser l'économie sans l'économisme.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, l'un des fondateurs, Nicolas Moinet, professeur à l'IAE de l'université de Poitiers, explique la vocation de cette nouvelle Ecole et met en relief les enjeux informationnels et communicationnels d'une guerre économique mondiale, indissociable des volontés de puissance.

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N° 111 - Mai 2020 : Chine/Etats-Unis ? Sortie de crise ?... La guerre économique systémique comme grille de décryptage

Covid-19. Guerre larvée Chine/Etats- Unis. Panique diplomatique, politique, économique. Anticipant la crise, des chercheurs liés à l'EGE (Ecole de Guerre Economique) ont, sous la houlette de Christian Harbulot, lancé ce printemps les Cahiers de la Guerre Economique (CGE), mettant en avant le concept de guerre économique systémique.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Christian Harbulot explique : "La guerre économique aujourd'hui est systémique parce que les puissances sont obligées de travailler sur plusieurs échiquiers et d'orchestrer des jeux d'acteurs, sur le terrain ouvert, tout en dissimulant leur stratégie, ce qui exige un savoir-faire bien plus subtil qu'il n'y paraît. Il s'agit là d'une guerre systémique. Or, faire face à des logiques systémiques implique que l'on intègre dans son raisonnement le jeu caché des acteurs, différents types d'échiquiers où se déploient des rapports de force, différents types de guerre de l'information - ouvertes, semi-fermées ou fermées¿ C'est l'objet de ces Cahiers que de s'attaquer à ces questions"... De fait, jamais les jeux informationnels et communicationnels n'ont été autant au c¿ur des préoccupations de nos sociétés.

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N° 110 - Avril 2020 : Covid-19 et opérations d'influence, les mutations de la fonction information : le décryptage d'Henri Dou

Professeur émérite de l'université d'Aix- Marseille, Henri Dou a été l'un des pionniers de l'intelligence économique (IE) en France, notamment en créant dès 1989 le premier DEA d'information stratégique et de veille technologique. Ingénieur de formation, docteur en sciences physiques et chimiques, ancien directeur de recherche au CNRS, professeur en sciences de l'information et de la communication, omniprésent à l'international, Henri Dou adore disséquer les systèmes complexes. Auteur de centaines d'articles universitaires, il a récemment publié, en compagnie de Philippe Clerc et d'Alain Juillet L'intelligence économique du futur (vol. 1, Une nouvelle intelligence opérationnelle, vol. 2, Une nouvelle approche de la fonction information, Iste Editions, 2018).

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Henri Dou constate qu'à l'occasion de la crise sanitaire du Covid-19, la France et l'Europe vont se trouver tout particulièrement menacées par la montée en puissance des opérations d'influence sur la scène internationale. Notre approche de l'IE doit donc évoluer, en se focalisant davantage sur la fonction information, et en intégrant la préservation du "bien commun" dans ses paramètres-clés.

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N° 109 - Mars 2020 : Crise mondiale, jeux d'influence et affrontements géopolitiques : le décryptage de Xavier Guilhou

Ancien responsable de la DGSE dans les années 1980, puis fortement engagé dans la montée en puissance des opérations spéciales (COS) dans les années 1990, Xavier Guilhou est un spécialiste reconnu de la prévention des risques, de la gestion des crises et de l'aide à la décision stratégique. Il a ainsi participé à titre civil et militaire à plus d'une trentaine de crises internationales et à plusieurs conflits sous mandats UE, ONU, OTAN. Docteur ès Lettres et Sciences humaines, fin connaisseur du monde de l'entreprise, Xavier Guilhou a mis sa vie durant son savoir-faire au service de la France, de sa diplomatie - notamment humanitaire-, de ses armées, et de son commerce extérieur.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Xavier Guilhou se montre sévère quant à la manière dont la France gère aujourd'hui la crise du Covid-19. Nos élites seraient-elles sous influence de la pensée mainstream ? Au-delà des aspects techniques, Xavier Guilhou pointe surtout nos partis-pris idéologiques. Et de prévenir sans ambages : "Nous sommes hors sol et la réalité revient nous frapper de plein fouet. A nous donc de nous affranchir des barrières mentales actuelles, de renouer avec les réalités et de retrouver authentiquement le sens de la vie."

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N° 108 - Février 2020 : Le Vatican ou la puissance de l'influence : le décryptage de Jean-Baptiste Noé

"Le Vatican, combien de divisions ?" La fameuse réponse de Staline à Pierre Laval, venu plaider en faveur du respect des libertés religieuses en Russie en 1935, illustre bien l'articulation complexe des rapports entre hard et soft power. Mais la puissance militaire exclut-elle pour autant la maîtrise des pensées ? Dialecticien madré, Staline allait lui-même faire appel aux forces de l'esprit quelques années plus tard en ralliant les Russes à lui sous la bannière de la grande guerre patriotique...

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Jean-Baptiste Noé, docteur en histoire, professeur, et, depuis l'été 2019, rédacteur en chef de la revue Conflits, dissèque le rôle du Vatican comme puissance géopolitique. Le Saint-Siège est l'un des plus vieux Etats du monde, qui entretient des liens avec presque tous les pays. Auteur notamment de Géopolitique du Vatican, la puissance de l'influence (Puf, 2015) et de François le diplomate (Salvator, 2019), Jean-Baptiste Noé note que le Saint-Siège "est une puissance particulière, car il ne dispose ni de la force militaire, ni de la force économique." Quid donc de cette discrète puissance d'influence, qui déploie ses réseaux d'information, de renseignement et de diplomatie à l'échelle planétaire ?

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N° 107 - Janvier 2020 : Ombres et lumières sur l'Amazonie, jeux d'influence pour enjeux de puissance : le décryptage de Jean-Yves Carfantan

Economiste, Jean-Yves Carfantan est l'un des plus fins connaisseurs français des questions agro-alimentaires du Brésil, où il vit depuis longtemps. Auteur de nombreux ouvrages, membre du groupe Rapport Cyclope sur les marchés mondiaux de matières premières, Jean-Yves Carfantan est aussi membre de l'Institut Fernand Braudel pour l'étude de l'économie mondiale (think tank de São Paulo), et du club World Policy Conference, (Institut Français des Relations Internationales, Paris). Ayant sillonné le pays durant des décennies, lassé de voir tant d'inepties être diffusées par les médias sur le Brésil, il vient de lancer un site dédié pour remettre les pendules à l'heure : www.istoebresil.org

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Jean-Yves Carfantan démonte nombre d'idées reçues quant à l'agriculture et la forêt brésiliennes. En outre, dans un long article reproduit ci-après (p.3 à 5), intitulé "Défense de l'Amazonie, de la biodiversité, des Indiens...Les enjeux réels d'une guerre informationnelle", Jean-Yves Carfantan explique comment à travers l'exaltation des "bons sentiments", certains médias et ONG visent, par les jeux d'influence, à s'emparer de pôles de puissance majeurs sur le plan géopolitique.

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N° 106 - Décembre 2019 : L'art de la guerre idéologique, clé de voûte des hard et soft powers ? Le décryptage de François-Bernard Huyghe

Directeur de recherche à l'Iris (Institut de relations internationales et stratégiques), fin connaisseur des conflits informationnels et communicationnels, François-Bernard Huyghe est indubitablement l'un des meilleurs spécialistes français de l'influence. Pionnier sur ce terrain en publiant dès 1987 La soft idéologie (Robert Laffont), il récidive aujourd'hui avec un bréviaire au titre explicite : L'art de la guerre idéologique (Cerf, 2019). La France est aujourd'hui scindée en deux, "élites" d'un côté, "populistes" de l'autre. Une guerre idéologique est engagée, oscillant entre soft et hard power, dont dépendra le devenir du pays. Au coeur de cet affrontement entre deux visions du monde, le pivot de l'idéologie.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, François-Bernard Huyghe dissèque les forces en présence et les jeux de puissance/influence à l'oeuvre. Le camp libéral-libertaire a manqué son opération de séduction à l'endroit du peuple, lequel ne croit plus aux discours des appareils politiques, économiques, culturels et médiatiques. La confiance est rompue, la défiance est de mise. Avec en conclusion un constat sans équivoque : il n'est plus un secteur de la vie en société qui échappe à l'idéologisation du monde.

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N° 105 - Novembre 2019 : "L'archipellisation" de la France, résultat de luttes d'influence ? Le décryptage de Jérôme Fourquet

Directeur du département Opinion et Stratégies d'entreprises de l'institut de sondage Ifop, Jérôme Fourquet s'impose comme un analyste de la société française faisant indéniablement autorité. Féru d'histoire politique et de sociologie, il est reconnu comme un fin connaisseur des mouvements protestataires et/ou identitaires, de l'euroscepticisme de droite comme de gauche, ou encore des intégrismes religieux.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Jérôme Fourquet revient sur la thèse développée dans son dernier essai L'archipel français (Seuil, mars 2019), sous-titré Naissance d'une nation multiple et divisée. A ses yeux, la matrice classique, "catho-républicaine", qui structurait l'imaginaire français jusqu'à il y a peu s'est effacée au profit d'une société sans référentiel dominant, donc portée à se fragmenter sociologiquement et politiquement. En étudiant minutieusement la démarche de Jérôme Fourquet, on voit donc bien en quoi les pensées, les représentations, les perceptions, les repères idéologiques, culturels, philosophiques ou religieux, constituent des paramètres-clés et structurants de nos sociétés et en ce sens, participent aux jeux d'influence qui font - ou défont - les puissances.

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N° 104 - Octobre 2019 : Affaire Alstom, établir la vérité et reprendre la main : le décryptage d'Olivier Marleix

Député (LR) d'Eure-et-Loir, Olivier Marleix a présidé la Commission d'enquête parlementaire de l'Assemblée nationale sur l'affaire Alstom dont le rapport a été publié en avril 2018. En janvier 2019, sur la base de nouveaux éléments rendus publics, il a saisi le Parquet financier. Lequel a décidé, en juin suivant, au vu du dossier, de déclencher une enquête préliminaire.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Olivier Marleix s'explique sur le fond de sa plainte, mais aussi et surtout sur ce que révèle la tragédie Alstom quant à la situation de notre droit face aux investissements étrangers. Il plaide pour que notre législation s'adapte à la guerre économique afin de décourager les candidats à la prédation et insiste sur le rôle essentiel que doivent jouer les décideurs territoriaux quant au suivi des transactions. Pragmatique, lucide, Olivier Marleix propose des pistes très concrètes pour reprendre la main dans cette guerre économique à l'échelle mondiale où les opérations d'influence jouent un rôle-clé. Il est grand temps d'ouvrir les yeux et de réagir, en prenant des mesures à la hauteur des enjeux. Comme il le dit fort justement, "quand les frontières physiques s'effacent, et les vieilles règles avec elles, il en faut de nouvelles."

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N° 103 - Septembre 2019 : Brésil, criminalité et guerre informationnelle

Brésil - Corruption, trafic, violence, criminalité : vers la fin du cauchemar ? est un livre-enquête paru cet été [Editions Eska], codirigé par Nicolas Dolo et Bruno Racouchot. Une quinzaine de spécialistes, français et brésiliens, les ont accompagnés dans cette aventure éditoriale. Venant d'horizons très divers, tous s'accordent à dire qu'il y a une profonde mécompréhension du réel brésilien. D'où une question-clé : comment s'articulent les rapports entre réalité criminelle et perception informationnelle ?

Le 28 octobre de l'an passé, Jair Bolsonaro remportait le second tour de l'élection présidentielle. A tort ou à raison, il est alors devenu la bête noire des opinion makers. Or la lutte contre la violence et la corruption a constitué le facteur-clé de cette élection. Aussi, plutôt que de jeter l'anathème, les auteurs ont essayé de dresser un état des lieux et de réfléchir à des voies de sortie. La criminalité polymorphe qui ronge le Brésil ne pourra être combattue avec succès que si la dimension communicationnelle et informationnelle est prise en compte. Autant dire que la tâche est immense ! Car ceux qui vivent (très bien) de cette criminalité - notamment financière - ont une parfaite maitrise des jeux d'influence et médiatiques. On voit donc bien là l'ajointement qui existe entre activités criminelles et guerre informationnelle.

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N° 102 - Août 2019 : Alstom, ou l'influence entre violence physique et prédation financière : le décryptage de Frédéric Pierucci

L'affaire Alstom a connu en juin de nouveaux rebondissements : annonce de plans de licenciements, interrogations émises par Olivier Marleix - président de la commission d'enquête parlementaire sur les décisions de l'Etat en matière industrielle - concernant les responsabilités réelles des plus hautes autorités de l'Etat dans cette affaire... D'où l'intérêt d'entendre ici un témoin-clé du dossier, Frédéric Pierucci, ancien président de la filière chaudière d'Alstom, qui a sorti en début d'année un livre-choc, Le piège américain (avec Matthieu Aron, JC Lattès), pertinemment sous-titré : l'otage de la plus grande entreprise de déstabilisation économique témoigne.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Frédéric Pierucci met en relief l'extraordinaire complexité des jeux d'influence mis en oeuvre par les autorités américaines pour tuer ou s'approprier les grandes entreprises étrangères, notamment européennes, dans une guerre économique sans pitié. Enfermé plus de deux ans dans les geôles américaines, Frédéric Pierucci montre comment l'influence trouve sa place entre violence physique et prédation financière. Avec à la clé une leçon : il serait temps pour les Européens de faire preuve de courage et de réalisme !

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N° 101 - Juillet 2019 : Chefs d'Etat en guerre, modus operandi entre puissance et influence : le décryptage du général Henri Bentégeat

Avant d'accéder à la responsabilité de chef d'état-major des armées (CEMA) entre 2002 et 2006, le général Henri Bentégeat a exercé les fonctions d'adjoint puis de chef d'état-major particulier du Président de la République, auprès de François Mitterrand d'abord et de Jacques Chirac ensuite. Dans son livre Chefs d'Etat en guerre (Perrin, 2019), il analyse la façon dont dix grands chefs d'Etat, de 1850 à nos jours, ont affronté le défi suprême auquel un pays peut être confronté, disséquant les forces tant politiques et techniques qu'humaines, dès lors à l'oeuvre.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, le général Henri Bentégeat montre comment s'articulent volonté politique et stratégie militaire dans l'épreuve de la guerre, mettant en relief le fait que puissance et influence sont intimement liées. A travers les cas concrets des Présidents français qu'il a côtoyés au quotidien, il souligne à quel point tant François Mitterrand que Jacques Chirac étaient, l'un et l'autre, hantés par le souci de préserver la place et le rôle de la France sur la scène internationale, une France qui reste indéniablement à ses yeux, en dépit des aléas, une puissance à l'échelle mondiale.

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N° 100 - Janvier 2019 : Communication & Influence n°100, dix ans de réflexion sur l'influence : le bilan de Bruno Racouchot

Lancée en juillet 2008, la Lettre Communication & Influence fête aujourd'hui son 100ème n°. Dès l'origine, elle a eu vocation à conjuguer réflexion et action. Réflexion en donnant la parole à des experts issus des mondes civil ou militaire, privé ou public, sans tabou, avec une large variété des champs d'observation. Action également, puisque Communication & Influence, en privilégiant le travail de la pensée, se trouve aussi immergée au quotidien dans la réalité du monde économique. Elle est en effet la vitrine de Comes Communication, société pionnière en France en matière de communication d'influence, qui fêtera en octobre prochain ses vingt ans d'existence.

Fondateur en 1999, avec Sophie Vieillard, de Comes Communication, Bruno Racouchot fait ici le point sur Communication & Influence. DEA de Relations internationales et Défense de Paris Sorbonne, vivant essentiellement à l'international (Brésil), Bruno Racouchot a su tirer profit de sa courte expérience d'officier parachutiste (notamment à Beyrouth en 1983), pour engager une réflexion sur l'articulation entre hard et soft power, et mettre au point une méthode de communication d'influence qu'il déploie depuis vingt ans afin de relever les défis consubstantiels à la guerre économique.

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N° 99 - Décembre 2018 : Mesure de la force et traité de stratégie : réflexion, action, communication, le décryptage de Martin Motte

Communication et influence ne sont pas des fins en soi. Elles s'affirment bien plutôt comme des méthodes permettant d'étayer le déploiement d'une stratégie dans le réel. Elles n'ont donc de sens que si une stratégie a au préalable été définie. Or, qu'est-ce qu'une stratégie ? La mesure de la force - Traité de stratégie de l'Ecole de guerre (Tallandier, 2018), ouvrage collectif dirigé par Martin Motte, répond à cette question.

Ancien élève de l'Ecole normale supérieure, agrégé d'histoire, directeur d'études à l'Ecole pratique des hautes études et directeur du cours de stratégie à l'Ecole de guerre, Martin Motte a été épaulé dans ce travail par Georges-Henri Soutou (de l'Institut, professeur émérite à Paris Sorbonne, président de l'Institut de stratégie comparée), le Lt-Col Jérôme de Lespinois (de l'Académie de l'air et de l'espace, docteur en histoire), et Olivier Zajec (Saint-Cyr, IEP Paris, maître de conférences à Lyon III), tous enseignants à l'Ecole de Guerre. Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Martin Motte ouvre des pistes de réflexion qui intéresseront quiconque s'interroge sur les défis qu'offre la guerre informationnelle.

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N° 98 - Novembre 2018 : Brésil : luttes de puissance et d'influence. Qui est vraiment Jair Bolsonaro ? Le décryptage de Nicolas Dolo

Le 28 octobre, Jair Bolsonaro a été élu président du Brésil. L'homme est mal perçu, donc mal connu. Les médias mainstream, brésiliens et français - sans oublier les ténors mondiaux comme le Financial Times, le Washington Post ou The Economist - ont été d'une rare hostilité à son endroit. Pourquoi ? Et surtout, qui est Jair Bolsonaro ?

Franco-Brésilien, diplômé de Paris XI (droit) et de l'ISG (management/ finance), de Harvard University (AMDP) et de l'Ecole de guerre économique (MRSIC), MBA en Stratégie de Pace University (New York), aujourd'hui homme d'affaires international, Nicolas Dolo a signé en avril dernier une étude à contre-courant et fort bien étayée, sur Bolsonaro. Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Nicolas Dolo, fin connaisseur du pays, décrypte l'imbroglio brésilien. Loin d'être un "pion" des Etats-Unis, Bolsonaro est plutôt un héritier du "pragmatisme responsable" cher au général Geisel. Un paramètre-clé pour comprendre l'extrême complexité des jeux d'influence et de contre-influence qui se jouent au coeur de la 8ème puissance économique mondiale.

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N° 97 - Octobre 2018 : A la croisée des chemins, le Brésil, un géant entre puissance et influence : le décryptage d'Hervé Théry

Les 7 et 28 octobre 2018, le Brésil se trouvera à un point-clé de son existence. En effet, auront lieu, dans un contexte tendu, les élections qui permettront de désigner les gouverneurs des Etats, les députés et sénateurs... et surtout le Président de la République.

Professeur associé à l'Université de São Paulo (USP), Hervé Théry s'impose comme l'un des meilleurs connaisseurs français des réalités d'un Brésil profond dont il connaît les arcanes et où il vit depuis près d'un demi-siècle. Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, lui aussi vieux routier du Brésil et directeur de Comes Communication, Hervé Théry dissèque la complexité de la huitième puissance économique mondiale. Géant de l'Amérique du Sud, le Brésil rêve de puissance mais en fait, se révèle être surtout doué pour le soft power et les jeux d'influence. Terre d'une violence inouïe (record mondial des homicides...), le Brésil n'aime cependant pas les conflits et préfère jouer sur les ressorts humains, l'affect, la perception et l'émotion. Le Brésil ? Un parfait laboratoire et cas d'école pour qui aime disséquer les relations complexes qu'entretiennent violence, puissance et influence...

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N° 96 - Septembre 2018 : Brésil : violence, puissance et influence

Alors qu'au Brésil, approchent les échéances électorales capitales d'octobre 2018, le n°96 de Communication & Influence présente trois entretiens réalisés au profit de la revue de géopolitique Conflits par Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication et fin connaisseur du Brésil, où il réside la moitié de l'année. Comme invités, des personnalités brésiliennes de haut rang, venues d'horizons différents, mais ayant en commun d'aimer la France. Docteur en économie de Princeton, Carlos-Ivan Simonsen est le président de la fondation Gétulio Vargas, une institution-clé dans la vie politique et économique brésilienne. Flavio Werneck Meneguelli est le vice-président de la puissante Fédération nationale des policiers fédéraux, donc bien placé pour parler du problème n°1 du Brésil, à savoir le risque de naufrage de la huitième économie mondiale dans un univers totalement criminalisé. Enfin, José Bustani, diplomate de haut rang longtemps proche de "Lula", qui fut ambassadeur du Brésil en France (2007-2015), se révèle être sans doute le plus gaullien des Brésiliens. Il fut l'homme qui aurait pu empêcher la seconde guerre d'Irak. Son témoignage est édifiant en ce qui concerne les manoeuvres d'influence, d'intimidation et de manipulation dans la sphère diplomatique. Il montre aussi les limites du soft power quand ce dernier se trouve confronté à la violence pure.

Avec plus de 40 ans d'expérience de ce pays, Bruno Racouchot fait également part de sa stupéfaction quant à la façon dont les médias et autres opinion makers français traitent du Brésil. A la bêtise pure s'ajoute souvent la désinformation, voire la manipulation. Dommage et inquiétant ! Car la France a des atouts et bénéficie d'un formidable capital de sympathie au Brésil. Encore faudrait-il, pour l'exploiter intelligemment, avoir les bonnes analyses et les bons réseaux...

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N° 95 - Juillet 2018 : Les hommes de l'ombre de la guerre économique, entre puissance et influence : le décryptage de Nicolas Moinet

Enfin un ouvrage consacré aux combattants de l'ombre de la guerre économique ! Considérés comme des soldats d'élite voire des seigneurs au sein des plus grandes puissances mondiales, ils sont en France ignorés, incompris, voire méprisés tant par l'université que par les grands patrons ou les politiques. Professeur des universités au profil atypique et praticien reconnu de l'intelligence économique (IE), Nicolas Moinet leur rend hommage en contant leur saga depuis trente ans : Les sentiers de la guerre économique - L'école des nouveaux "espions" (VA Editions, 2018). Chefs d'entreprise, chercheurs, journalistes d'investigation, fonctionnaires, étudiants en IE, experts en guerre informationnelle... leurs profils sont variés mais leur détermination reste la même : faire gagner la France dans la guerre économique qui fait rage à l'échelle planétaire.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Nicolas Moinet retrace leurs combats et les épreuves traversées. Un livre bourré d'anecdotes, toutes authentiques, avec à la clé, une leçon magistrale : comment, à force d'intelligence et de ténacité, une poignée de femmes et d'homme a su monter l'école des nouveaux "espions".

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N° 94 - Juin 2018 : Les grands théoriciens de la géopolitique face à l'articulation puissance/influence : le décryptage de Florian Louis

Professeur agrégé d'histoire, enseignant en classes préparatoires aux grandes écoles, Florian Louis achève à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS, Paris) une thèse portant sur les origines de la géopolitique. Il est l'auteur d'un ouvrage qui fait référence en la matière, Les grands théoriciens de la géopolitique (Belin), dont la troisième édition entièrement revue vient de paraître. Et il publie en septembre aux PUF un volumineux manuel d'introduction aux enjeux internationaux actuels : Histoire, géographie et géopolitique du monde contemporain.

"Les géopoliticiens se sont très tôt interrogés sur les contradictions qui pouvaient se faire jour entre les orientations politiques dont ils prétendaient trouver l'origine dans la géographie et la volonté des peuples à qui il s'agissait de les faire accepter, ce qui les a indirectement conduit à réfléchir à la question de l'influence" souligne Florian Louis dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication. En matière de jeux d'influence, Florian Louis nous invite ainsi à analyser de très près les travaux des politistes spécialisés dans l'étude des relations internationales.

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N° 93 - Mail 2018 : Mesurer les jeux de puissance et d'influence en géopolitique : le décryptage de la revue Conflits

Coup sur coup, la revue géopolitique Conflits, dirigée par Pascal Gauchon, a publié deux dossiers sur des thématiques chères à Communication & Influence : Séduction et manipulations, le soft power américain (hors-série n°7, printemps 2018), puis Indice Conflits de la puissance globale (n°17, avril-juin 2018), affichant une tâche aussi ambitieuse qu'inédite : mesurer la puissance des nations grâce à un indice créé par l'équipe de Conflits.

"L'influence est un outil de la puissance et la capacité d'influencer contribue à accroître la puissance", rappelle Pascal Gauchon dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication. De fait, Pascal Gauchon et ses experts mettent parfaitement en relief la manière dont s'articulent les rapports entre puissance et influence. Sont ainsi disséquées les multiples facettes de la subtile architectonique puissance/influence : affrontements informationnels, guerre des idées, manipulation des esprits, pré-formatage des perceptions... Oui, les jeux d'influence sont des jeux de puissance et à ce titre, constituent un levier-clé des rapports de force géopolitiques et géoéconomiques

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N° 92 - Avril 2018 : Guerre informationnelle et jeux d'influence dans le cyberespace : le décryptage d'Olivier Kempf

Tout en menant une carrière militaire qui l'a conduit à devenir un fin connaisseur de l'Otan et l'un des pilotes de la transformation digitale de l'armée de Terre, Olivier Kempf a poursuivi une carrière académique¿: docteur en science politique, il a enseigné dans de grands établissements supérieurs (Sc. Po. Paris, HEC, Ecole de Guerre, X...) et est un expert reconnu des questions relatives au cyberespace, notamment dans sa dimension stratégique. Un cyberespace méconnu, qui est pourtant un lieu privilégié de conflictualité, tant pour les Etats que pour les entreprises.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Olivier Kempf dissèque les nouvelles règles qui président aux conflits dans le cyberespace où se déroule une guerre économique feutrée, mais impitoyable et bien réelle. Aussi en appelle-t-il à plus de lucidité et de réalisme pour affronter les défis qui se posent à nous. Car gérer les rapports de force informationnels dans le cyberespace est moins une question technique que d'état d'esprit. Espionnage, sabotage et subversion y règnent en maîtres dans des jeux informationnels d'une complexité sans cesse grandissante...

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N° 91 - Mars 2018 : Derrière l'humanitaire et l'ingérence, trop souvent désinformation et manipulations ? Le décryptage de Rony Brauman

"C'est toujours au nom d'un Bien que se déclenchent les guerres" rappelle Rony Brauman dans son dernier livre, Guerres humanitaires ? Mensonges et intox (Textuel, 2018). De fait, constate l'ancien président de Médecins sans frontières (MSF), derrière des atours séduisants, l'humanitaire se révèle parfois être au service de politiques impérialistes. Les "guerres humanitaires" de ces dernières décennies ont été d'autant plus redoutables que la propagande s'y ancrait dans une matrice intellectuelle favorable. Fables à prétention morale, elles ont en fait servi de paravent à des intérêts cyniques.

Dans l'entretien qu¿il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Rony Brauman rappelle certes que "le droit humanitaire aide les organisations humanitaires à trouver leur place dans la guerre. Ce n'est pas rien, et pour cela, il doit être défendu". Mais il met en garde contre les stratégies communicationnelles qu'il masque. Car force est de constater que "le véhicule de tous ces discours humanitaires, ce sont les médias, formels et informels, lesquels sont omniprésents dans nos vies et font caisse de résonance."

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N° 90 - Février 2018 : L'entreprise entre chimères médiatiques, idéologie et principe de réalité : le décryptage de Philippe Schleiter

Spécialiste du changement dans les organisations, consultant et chef d'entreprise, Philippe Schleiter vient de publier Management : le grand retour du réel (préfacé par Hervé Juvin, VA éditions, maison spécialisée dans l'intelligence économique). Pourfendant sans ménagement les chimères idéologiques et médiatiques, Philippe Schleiter réhabilite très concrètement le principe de réalité qui constitue l'épine dorsale d'un monde entrepreneurial placé en permanence sous influence du mainstream et autres discours lénifiants et maternants de la "bien-pensance".

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Philippe Schleiter réhabilite ainsi les valeurs héroïques voire archaïques qui font la force des managers. Refusant les diktats médiatiques des marchands d'illusions, et citant le philosophe italien Antonio Gramsci - "La crise est ce qui sépare l'ancien du neuf" - Philippe Schleiter plaide ainsi avec une âpre lucidité pour le retour au réel.

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N° 89 - Janvier 2018 : Les médias, la destruction du langage et la fabrication du consentement : le décryptage d'Ingrid Riocreux

Début janvier, en présentant ses voeux à la presse, le Président Macron a mis le concept de fake news sous les feux des médias. Pour bien saisir la logique à l'oeuvre, il est opportun de se référer à l'analyse menée par Ingrid Riocreux dans La langue des médias (L'Artilleur, 2016), justement sous-titré Destruction du langage et fabrication du consentement. Agrégée de lettres modernes, docteur de Paris-Sorbonne et chercheur associé à l'université Paris-IV, Ingrid Riocreux dissèque les mécanismes via lesquels les opinion makers interprètent les faits pour formater l'opinion.

Dans l'entretien qu'elle a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Ingrid Riocreux estime que les "fabricateurs de consentement" ont fait dégénérer le rêve démocratique en pensée totalitaire, car "l'illettrisme entraîne la violence, et l'insécurité appelle la tyrannie. Le système qui, par son oeuvre éducatrice (scolaire et médiatique), se targuait d'engendrer des personnes libres et responsables, pétries des idéaux les plus nobles, s'écroulera donc sous les coups de ce qu'il a lui-même produit, en réalité : un gibier de dictature."

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N° 88 - Décembre 2017 : L'influence structurante des mythes politiques dans l'imaginaire européen : le décryptage de Sylvain Gouguenheim

Comment des hommes, des idées, des modèles politiques peuvent-ils inspirer des sociétés humaines par-delà l'espace et par-delà les siècles ? De quelle façon les idées cheminent-elles, se transmettent-elles et exercent-elles leur influence qui contribue à façonner notre perception du monde ? Agrégé d'histoire, médiéviste reconnu, professeur à l'Ecole normale supérieure de Lyon, Sylvain Gouguenheim vient de signer La gloire des Grecs (Cerf, 2017), où il montre le rôle capital joué par le monde byzantin dans la transmission du modèle grec antique à l'Europe.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Sylvain Gouguenheim décortique ainsi les ressorts de l'imaginaire politique. Un sujet qu'il maîtrise à merveille, comme il l'avait prouvé en consacrant déjà un ouvrage très fouillé à l'empereur Frédéric II Staufen (Frédéric II - Un empereur de légendes, Perrin, 2015), sans doute l'une des figures politiques (1194-1250) les plus fascinantes du Saint Empire romain germanique, qui hanta encore la pensée politique européenne au XXe siècle...

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N° 87 - Novembre 2017 : L'éternel pouvoir de l'intelligence : la guerre entre ruse et force, le décryptage de Jean-Vincent Holeindre

Depuis la nuit des temps, ruse et force s'imposent comme les paramètres-clés de la stratégie, se combinant plus que s'opposant, comme le prouve le rôle respectif d'Achille et d'Ulysse dans la Guerre de Troie. Professeur à l'Université de Paris-II, directeur scientifique de l'Institut de recherche stratégique de l'Ecole militaire (Irsem), Jean-Vincent Holeindre vient de publier La ruse et la force - Une autre histoire de la stratégie (Perrin, 2017), où il rappelle que, loin d'être l'apanage des Orientaux, la ruse fait partie intégrante de la culture stratégique occidentale.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Jean-Vincent Holeindre montre que dans un univers où tout se sait en temps réel, le politique rechigne souvent à employer la force brutale, préférant le registre de la ruse, en déployant des stratégies de communication et d'influence, voire d'intoxication et de manipulation. Il s'agit dès lors de s'imposer dans la guerre informationnelle en agissant sur les leviers cognitifs et psychologiques.

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N° 86 - Octobre 2017 : Guerre de l'information et jeux d'influence à l'échelle planétaire : le décryptage de Dominique David

Le Ramses (Rapport annuel mondial sur le système économique et les stratégies), bien connu des spécialistes de relations internationales et de géopolitique, consacre son dossier central de l'année 2018 au thème La guerre de l'information aura-t-elle lieu ? Il est le fruit de la réflexion des équipes de l'Ifri, Institut français des relations internationales, dont le président, Thierry de Montbrial, s'est déjà exprimé dans nos colonnes (Communication & Influence n°64, avril 2015). Son conseiller, Dominique David, qui a codirigé avec lui cette toute récente édition, met en relief le rôle-clé joué par les stratégies d'influence dans cette nouvelle configuration de rapports de forces à l'international.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Dominique David fait le point sur nos atouts et nos faiblesses dans cette guerre de l'information qui bouleverse l'architectonique des relations diplomatiques. Certes, les Européens ne maîtrisent pratiquement rien en matière de hardware. Mais la France garde indéniablement une capacité d'influence non-négligeable à l'échelle mondiale.

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N° 85 - Septembre 2017 : La guerre secrète de Washington contre de Gaulle, cas d'école du soft power américain : le décryptage d'Eric Branca

Historien et journaliste, Eric Branca vient de consacrer une étude très documentée à la lutte d'influence qui, durant près de trente ans, opposa les Etats-Unis au général de Gaulle (L'ami américain - Washington contre de Gaulle, 1940-1969, Perrin, août 2017). Au-delà des révélations majeures que contient l'ouvrage, nourri des documents déclassifiés qu'a pu consulter l'auteur, ce récit illustre surtout la stratégie déployée par l'hyperpuissance américaine quand un allié, si loyal soit-il à ses engagements, refuse d'abdiquer ses intérêts vitaux.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Eric Branca insiste sur l'un des aspects les moins étudiés en même temps que le plus crucial de cet épisode dont les conséquences se font, plus que jamais, sentir aujourd'hui : la guerre de l'information menée par Washington pour convaincre les Français que quiconque ne partageait pas, en tous points, la vision du monde des Etats-Unis, était un adversaire potentiel.

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Collection de Communication & Influence

N° 84 - Juillet - Août 2017 : Dix ans de politique étrangère atlantiste ou une diplomatie sous influence : le décryptage d'Hadrien Desuin

Comment, en l'espace d'une décennie, la France a-t-elle pu renier les vestiges de son héritage gaullien pour se soumettre aux visées d'un réseau néoconservateur ultra-atlantiste, qui a réorienté de fond en comble notre politique étrangère ? Dans son essai La France atlantiste (Cerf, 2017), Hadrien Desuin explique comment ce courant a procédé à une surenchère permanente à l'égard des Etats-Unis, politique qui, in fine, s'est révélée être un désastre pour notre pays.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Hadrien Desuin met très habilement en relief la logique intime de cette stratégie d'influence. Fin connaisseur des arcanes géopolitiques, ancien élève de l'Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr, il montre comment ce réseau puissant, implanté au coeur même de l'Etat, a fait du jeu des idées et de la maîtrise des concepts un outil d'une remarquable efficacité au service d'une idéologie messianique, avec des conséquences concrètes tragiques pour notre image, notre identité et surtout notre devenir.

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N° 83 - Mai - Juin 2017 : Diplomatie religieuse, soft power saoudien et fabrication de l'ennemi : le décryptage de Pierre Conesa

La toute récente mise en quarantaine du Qatar par l'Arabie saoudite nous rappelle que la diplomatie religieuse saoudienne constitue un discret mais formidable levier d'influence sur la scène internationale. Les moyens consentis sont énormes puisque l'Arabie saoudite dépense à peu près autant pour sa diplomatie religieuse que pour ses achats d'armement, soit entre 5 et 8 milliards de dollars par an.

Ayant occupé de hautes fonctions dans l'appareil d'Etat français, spécialiste incontesté des questions stratégiques, Pierre Conesa a publié à l'automne 2016 Dr. Saoud et Mr Djihad - La diplomatie religieuse de l'Arabie saoudite (Robert Laffont), ouvrage qui a été primé en mars dernier au Festival de géopolitique de Grenoble. Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Pierre Conesa explique que cette machine de guerre feutrée saoudienne apparaît "comme un curieux mélange entre un soft power à l'américaine et un système totalitaire à la soviétique". Une démonstration puissante et sans faille qui montre que l'influence peut aussi servir à fabriquer de l'ennemi...

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N° 82 - Avril 2017 : Conflits, guérillas et insurrections... violence, puissance et influence : le décryptage de Gérard Chaliand

Gérard Chaliand a sillonné la planète et passé plus de quarante ans de sa vie dans les rangs des guérillas et des mouvements insurrectionnels. Homme de terrain, il s'impose aussi comme un universitaire reconnu internationalement pour ses analyses géopolitiques et traités de stratégie. Il est enfin considéré avec raison comme l'un des meilleurs spécialistes mondiaux des conflits.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Gérard Chaliand dissèque les liens qui unissent violence, puissance et influence dans les luttes asymétriques, mettant l'accent sur les facteurs culturels et sociaux comme sur l'intelligence des situations. Et il en tire des leçons pour notre quotidien. L'Europe et la France, dans leur logique d'enfants gâtés et de bisounours, sont déconnectées des réalités. Elles culpabilisent et opèrent en permanence un déni du réel qui les condamne à l'impuissance. Gérard Chaliand nous invite à ouvrir les yeux et à regarder le monde en face. Pas de puissance sans courage, rappelle-t-il. Sous peu, nous allons devoir nous battre le dos au mur. Il faudra alors nous souvenir qu'il n'y a rien de pire que d'être vaincus...

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N° 81 - Mars 2017 : Penser l'influence dans les rapports de force de la guerre économique : de la compétition aux manoeuvres criminelles

Les habits neufs de l'impérialisme : tel est le titre du dossier proposé ce mois-ci par la revue Sécurité globale. Dans cet ensemble, il a été demandé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, d'intervenir sur le thème Penser l'influence dans les rapports de force de la guerre économique : de la compétition aux manoeuvres criminelles. Comme peut le constater le lecteur dans les pages qui suivent, l'influence, comme Janus, offre deux faces, l'une positive, l'autre négative. Et la frontière est parfois ténue entre la volonté de remporter une bataille économique et l'utilisation proprement mafieuse des moyens qu'offre la guerre de l'information. Où s'arrête la compétition ? Où commence le crime ?

Sous l'angle qui intéresse plus particulièrement les lecteurs de Communication & Influence, à savoir les jeux d'influence s'articulant autour du soft et du smart power, il paraît utile de tisser des liens étroits avec les criminologues. Pourquoi ? Parce que les guerres d'aujourd'hui sont polymorphes et que la communication d'influence est un paramètre-clé de ces nouveaux rapports de force, en ce sens où elle porte essentiellement sur les débats d'idée, les représentations et les perceptions, et met l'accent sur la qualité des contenus, que ce soit sur un mode rationnel ou irrationnel.

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N° 80 - Février 2017 : Géopolitique & Entreprises, entre puissance et influence : le décryptage de David Simonnet

Ancien élève de l'ESSEC, universitaire enseignant à Paris-I et passionné de géopolitique, David Simonnet est le fondateur et Pdg du groupe industriel Axyntis - leader indépendant de la chimie fine en France. Il vient de lancer Géopolitique & Entreprises, une Lettre de réflexion associée à la revue Conflits. Elle vise à faire prendre conscience aux chefs d'entreprise de l'impérieuse nécessité qu'il y a, dans un univers globalisé, à intégrer les paramètres géopolitiques dans l'engagement de leur stratégie.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, David Simonnet met soigneusement en relief l'importance des jeux d'influence - et du soft power en général - dans la guerre économique qui fait rage et plus généralement dans les rapports de force géopolitiques. Plus que jamais, l'intime connaissance de l'histoire et de la géographie, rouages-clés de la géopolitique, permet d'appréhender finement les nouvelles configurations au sein desquelles sont immergées les entreprises. Dès lors, à elles de définir au mieux les outils et méthodes à mettre en action, entre puissance et influence.

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N° 79 - Janvier 2017 : Criminalité financière, opérations d'influence et guerre économique : le décryptage de Jean-François Gayraud

Docteur en droit pénal, commissaire divisionnaire - chef-adjoint de l'UCLAT, Unité de coordination de la lutte antiterroriste - Jean-François Gayraud est un spécialiste internationalement reconnu des questions de géopolitique, de criminologie et de géoéconomie du crime. Dans son dernier ouvrage, L'art de la guerre financière(Odile Jacob, 2016), il met en lumière les réalités des guerres financières et les rouages monstrueux qui ruinent les peuples à travers la planète, au profit d'acteurs financiers devenus omnipotents. Usant cyniquement de leur puissance, ces derniers sont devenus les propriétaires de la plupart des médias, combinant ainsi hard et soft power.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Jean-François Gayraud dénonce les lubies du fétichisme technologique et se livre à une magistrale démonstration, mettant en relief les racines philosophiques de ce bouleversement du monde auquel nous assistons. Et surtout, il ouvre des voies de réflexion et d'action pour combattre ce nouveau Léviathan que veulent nous imposer ces financiers et leurs médias au nom de leur doxa libérale-libertaire.

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N° 78 - Décembre 2016 : Une identité puissante, clé de la communication d'influence

"Une identité puissante, clé de la communication d'influence" est le titre d'une contribution de Bruno Racouchot au dossier réalisé par le Syndicat français de l'intelligence économique - Synfie, wwww.synfie.fra>, sous la direction d'Olivier de Maison Rouge, "Peser sur son environnement concurrentiel : influence, réputation, communication ?"

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N° 77 - Octobre - Novembre 2016 : Russie, Etats-Unis, France, entre puissance et influence : le décryptage de Jean-François Colosimo

L'élection de Donald Trump comme 45ème Président des Etats-Unis va bouleverser la donne sur l'échiquier complexe des relations internationales. Comment vont évoluer les relations avec la Russie ? Quel devenir possible pour la France dans cette nouvelle configuration ? Comment vont s'articuler soft et hard power tant du côté russe que du côté occidental ? Après l'annulation de la visite du président Poutine en France en octobre dernier, à quels jeux d'influence va-t-on assister ?

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Jean-François Colosimo dresse un portrait nuancé de la Russie, mettant en relief sa capacité à mêler politique de puissance et stratégie d'influence. Spécialiste de l'histoire des religions, fin connaisseur de l'univers orthodoxe, figure du monde littéraire français, ancien président du Centre national du livre, directeur général des éditions du Cerf, il nous fait bénéficier ici de sa solide connaissance des Etats-Unis et de la Russie. Et dénonce l'impasse stratégique dans laquelle s'est enfermée la France en matière diplomatique.

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N° 76 - Septembre 2016 : Puissance et influence dans la guerre économique : le décryptage d'Ali Laïdi

Docteur en science politique, chercheur, journaliste, chroniqueur sur l'intelligence économique à France 24, Ali Laïdi travaille depuis des années sur le concept de guerre économique, dont il est l'un des meilleurs spécialistes français. En septembre, il a sorti une vaste fresque sur le sujet, Histoire mondiale de la guerre économique (Perrin, 575 p.). Certes, la guerre économique est aussi vieille que les sociétés humaines. Mais elle atteint aujourd'hui une ampleur inégalée, qui met en péril à l'échelle planétaire l'équilibre même des sociétés humaines. Malheureusement, l'Europe semble frappée de cécité et paralysée face à cette terrible réalité. Pourquoi ?

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Ali Laïdi rappelle que "la guerre économique n'est pas une guerre pour l'économie, mais un conflit politique mené sur le terrain économique. Autrement dit, l'objectif d'une guerre économique est toujours politique et vise la conquête ou la préservation de la puissance." Quand donc l'Europe en finira-t-elle avec le déni de réalité et saura retrouver la voie de la puissance ?

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N° 75 - Juillet 2016 : Stratégies de séduction et jeux d'influence : le décryptage de Pierre Fayard

L'été est là. Et l'on sait que les vacances constituent un créneau idéal pour séduire. Or la séduction fait partie intégrante du soft power. Elle s'inscrit dans les jeux d'influence les plus légers comme les plus sérieux. Docteur en sciences de l'information et de la communication, professeur de stratégie à l'université de Poitiers, pionnier et praticien reconnu de l'intelligence économique, Pierre Fayard vient de publier Douze stratégies pour séduire. Quand le cinéma fait sa séduction (VA Press, 2016), une approche comparative des modes de séduction en fonction des contextes culturels.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Pierre Fayard note que la séduction refuse la coercition, préférant faire en sorte que l'autre entre dans notre jeu. Fin connaisseur de Sun Tzu, 4e dan d'aïkido, Pierre Fayard est aussi un grand voyageur, qui a longtemps vécu en Afrique, en Asie et en Amérique latine (il est ainsi professeur visitant au Brésil). Certes, entre la séduction et la manipulation, la frontière peut parfois sembler ténue. Mais au final, restent notre conscience et notre libre-arbitre.

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N° 74 - Juin 2016 : Droit et renseignement, guerre économique et jeux d'influence : le décryptage d'Olivier de Maison Rouge

Docteur en droit, diplômé de Sciences-politiques, Olivier de Maison Rouge est avocat d'affaires et spécialiste du droit de l'intelligence économique. Il vient de publier Le droit du renseignement, renseignement d'Etat, renseignement économique (Lexis Nexis, 2016), suite logique de son ouvrage précédent, Le droit de l'intelligence économique, patrimoine informationnel et secrets d'affaires (Lamy, 2012).

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Olivier de Maison Rouge étudie en parallèle le renseignement d'Etat (fortement remanié en France entre 2008 et 2015) et le renseignement économique. Il montre notamment comment les jeux d'influence sur les normes et les règles juridiques permettent de prendre un avantage majeur, tant en matière de relations internationales que de guerre économique. Les lois à vocation extraterritoriale (FATCA, SOX, FCPA¿) forgées par les Etats-Unis sous couvert de transparence ou lutte anticorruption en sont un exemple éclatant...

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N° 73 - Mai 2016 : Géopolitique et jeux d'influence sur internet : le décryptage de Pierre Verluise

Oeuvrer pour une géopolitique tout à la fois pédagogique, sérieuse et attractive : tel est l'objectif de Diploweb.com et des différents vecteurs déployés depuis plus de quinze ans sur internet par Pierre Verluise. Docteur en géographie politique (Sorbonne), universitaire, chercheur, spécialiste des questions européennes, éditeur, il apparaît comme un personnage-clé du monde géopolitique francophone. Ayant compris très tôt que l'outil numérique pouvait être mis au service d'une cause jusque-là encore confidentielle, Pierre Verluise a contribué à désenclaver la géopolitique, lui permettant de rayonner vers un large public via le web.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Pierre Verluise rappelle que la géopolitique constitue une grille de décryptage vitale des enjeux contemporains, permettant de renouer avec une conception réaliste du monde. Cette démarche bien concrète de communication et d'influence, intelligente sur le fond comme sur la forme, a su recueillir l'adhésion d'un large public. Un cas d'école à saluer et à étudier de près...

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N° 72 - Avril 2016 : Fabricants d'intox et manipulateurs dans la guerre mondiale de l'information : le décryptage de Christian Harbulot

"L'information (vraie ou fausse) est une arme parfois plus efficace que le fusil, la diplomatie, la justice ou la loi." Malheureusement, constate Christian Harbulot en ouverture de son dernier livre, Fabricants d'intox - La guerre mondialisée des propagandes (Lemieux éditeur, 2016), à la différence de ce que l'on observe dans le monde anglo-saxon, en Chine, en Russie ou en Israël, "une telle évidence n'entre pas dans le champ de vision de nos élites"...

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Christian Harbulot plaide pour un retour au réalisme. Directeur de l'Ecole de guerre économique, pionnier de l'intelligence économique dont il est un des meilleurs spécialistes, ayant beaucoup publié et travaillé concrètement sur ces questions, il nous montre comment démonter les man¿uvres de désinformation et de manipulation qui nous assaillent et nous ruinent, tant sur le plan diplomatique que dans la guerre économique. Alors, que faire ? Peut-être réapprendre avec lui l'art des opérations d'influence...

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N° 71 - Mars 2016 : Man¿uvres d'influence grises et noires contre l'Iran et la Syrie : le décryptage de Frédéric Pichon

Arabisant, docteur en histoire contemporaine, chercheur, Frédéric Pichon est un fin connaisseur des arcanes du Proche-Orient, où il a vécu et enseigné. Universitaire, il est aussi un homme de terrain, qui aime se confronter aux réalités. A contre-courant du mainstream dans les dossiers iranien et syrien, Frédéric Pichon vient de publier Syrie, pourquoi l'Occident s'est trompé (Editions du Rocher, réédition janvier 2016). Une analyse impitoyable de nos échecs qui explique notre perte d'influence dans ce contexte géopolitique si complexe.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Frédéric Pichon décortique les process de manipulation, de désinformation et d'intoxication mis en ¿uvre à l'endroit de l'Iran et surtout de la Syrie. Sans porter un jugement de valeur sur le fond, il s'agit ici de mettre en relief l'articulation des outils du hard et du soft power dans des configurations à hauts risques. Et comprendre ce qui advient quand l'idéologie s'évertue à nier la réalité.

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N° 70 - Février 2016 : Migrations, géopolitique, communication et influence : le décryptage de Gérard-François Dumont

Professeur à l'université de Paris-Sorbonne, le recteur Gérard-François Dumont est un spécialiste incontesté des questions démographiques et géopolitiques. A l'heure où l'Europe connaît une vague sans précédent de flux migratoires, il pointe du doigt non seulement le traitement déconnecté des réalités, par les médias comme par les autorités politiques, nationales ou européennes, mais aussi l'absence de vision stratégique et de réalisme de l'Union européenne en matière de contrôle des frontières et de maîtrise des mouvements de populations.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, le recteur Gérard-François Dumont montre clairement que "ce déficit de transparence et de communication fait que les citoyens ne comprennent pas, s'inquiètent et n'ont plus confiance. Il est donc urgent de remettre les choses à plat et de prendre en compte les réalités pour établir de bons diagnostics." De fait, plus que jamais se pose aujourd'hui crûment la question du devenir de l'Europe.

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N° 69 - Janvier 2016 : Nos armées au défi de l'influence : hard et soft power sont intimement liés, le décryptage du Général Vincent Desportes

"L¿influence n¿existe que si elle est basée sur de solides réalités, économiques et militaires en particulier. Le monde est, et restera, un espace d¿affrontement armé des volontés." Tel est le constat dressé par le général (r) Vincent Desportes, qui vient de publier La dernière bataille de France (Le Débat/Gallimard). De fait, en matière de défense, sécurité et relations internationales, puissance et influence sont intimement liées.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, le général Desportes montre aussi que c'est dans les débats d'idées que se joue aujourd'hui l'avenir de notre puissance. En janvier 2013, il rappelait déjà dans nos colonnes (C&Inf n°40) à quel point l'influence s'imposait comme une arme redoutable, que les armées devaient s'approprier et maîtriser. Une orientation confirmée tout récemment par le Chef d'Etat-Major des Armées, le général Pierre de Villiers, pour qui l'influence constitue désormais un nouveau champ d'action. Un retour au réalisme dont on ne peut que se réjouir pour nos armées et notre pays.

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N° 68 - Décembre 2015 : La communication d'influence et l'entreprise : le décryptage en vidéo de Bruno Racouchot

Expliquer en 11 minutes ce qu'est la communication d'influence, quelles sont ses cibles, sa logique, les retours sur investissement que l'on peut en attendre, tel est l'objet de la vidéo que vous allez découvrir. En effet, Jérôme Bondu, président du club IES (Intelligence économique et stratégique) et directeur de la société Inter-Ligere, m'a très courtoisement invité à m'exprimer sur ce sujet dans le cadre de son émission ActuEntreprise.

Qu¿est-ce que la communication d¿influence ?

Retrouvez l'interview de Bruno Racouchot sur le site ActuEntrepise

N° 67 - Octobre 2015 : Le sursaut ou le chaos : Thibault de Montbrial décrypte le terrorisme, entre droit, sécurité et jeux d'influence

Avocat pénaliste au barreau de Paris, fin connaisseur des questions de renseignement et de terrorisme, fondateur du Centre de réflexion sur la sécurité intérieure, Thibault de Montbrial a publié en juin dernier Le sursaut ou le chaos (Plon). Refusant la langue de bois, il prône un durcissement des dispositifs, notamment juridiques, contre les djihadistes français.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Thibault de Montbrial précise très clairement : "Pour gagner cette guerre, il nous faut avant tout regarder la réalité en face, nommer les choses clairement, et susciter un projet collectif articulé clairement autour de valeurs. La lutte contre le terrorisme n'est pas qu'une affaire de technique, de droit et de renseignement. La dimension influence - entendons mentale, psychologique, philosophique - est essentielle puisque c'est sur le vide de nos sociétés que prospère le terrorisme islamiste."

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N° 66 - Juin 2015 : Jeux d'influence et d'idées dans la société du vide et de l'éphémère : le décryptage de Gilles Lipovetsky

Sociologue de renom, Gilles Lipovetsky s'est fait connaître dès les années 80 par ses travaux précurseurs sur le vide de nos sociétés et leur propension à s'immerger dans l'éphémère. Il vient de signer une analyse très fine, De la légèreté (Grasset), où il met en relief le rôle des idées, des jeux d'influence et plus généralement du soft power dans notre monde.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Gilles Lipovetsky explique que si nos sociétés veulent retrouver leur équilibre et relever les défis à venir - dont le terrorisme - elles doivent au plus vite retrouver un juste équilibre entre hard et soft power. Et surtout redonner du sens et des repères à nos concitoyens, anxieux de voir prospérer l'empire du vide et de l'éphémère. Face à l'hyperviolence de l'hypermodernité, il n'y a pas de leçons de morale à donner ou recevoir. Soyons bien plutôt concrets et réalistes

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N° 65 - Mai 2015 : Les mille facettes de l'influence : le décryptage de Ludovic François et Romain Zerbib

Ludovic François et Romain Zerbib, docteurs en sciences de gestion et respectivement professeur affilié à HEC Paris et professeur au groupe IGS, viennent de diriger Influentia, un gros travail dédié au décryptage des stratégies d'influence (éditions Lavauzelle), nourri par de nombreuses contributions d'experts - dont quelques grandes signatures d'outre-Atlantique comme Joseph Nye ou Noam Chomsky.

Dans l'entretien qu'ils ont accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Ludovic François et Romain Zerbib expliquent que, si l'influence n'est pas toujours intentionnelle, les processus d'influence sont eux, en revanche, souvent instrumentalisés. D'où leur approche des stratégies d'influence comme une allocation de ressources informationnelles et une mobilisation de vecteurs visant à orienter les attitudes et les comportements d'individus ou de publics en agissant sur leurs perceptions.

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N° 64 - Avril 2015 : Quête de sens et influence dans un monde en manque de repères : le décryptage de Thierry de Montbrial

Polytechnicien, ancien ingénieur général au Corps des Mines, docteur en économie de l'université de Berkeley (Californie), Thierry de Montbrial est le président de l'Institut français des relations internationales (Ifri) et l'un des plus fins connaisseurs de la sphère complexe des relations internationales. Membre de l'Académie des sciences morales et politiques, il vient de publier Une goutte d'eau et l'océan - Journal d'une quête de sens (Albin Michel).

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Thierry de Montbrial met en relief les liens qui unissent sens et influence, ce dernier concept apparaissant comme délicat à cerner et difficilement mesurable, se pensant essentiellement dans le temps long. Selon lui, pour retrouver toute son influence, la France doit prioritairement engager de profondes réformes économiques, afin de redonner des moyens à sa défense et à sa diplomatie.

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N° 63 - Mars 2015 : Big Brother et le dressage des peuples via le soft power : le décryptage de Laurent Obertone

En 2013, le journaliste et écrivain Laurent Obertone s'est fait connaître du grand public avec un document choc, La France Orange mécanique, (éditions Ring), où il décrivait une France livrée à l'ensauvagement et à la pure violence. Dans la foulée, il signe aujourd'hui La France Big Brother, (éditions Ring), où il dissèque un système de domination des peuples via l'usage intensif du soft power. Deux livres qui ont suscité de nombreuses polémiques mais qui ont le mérite d'engager une réflexion de fond sur notre devenir.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Laurent Obertone décortique la "machine à dresser les peuples". Il montre à partir de quel socle mental sont élaborés les messages, comment ils circulent et formatent les esprits, rendant toujours plus ardu le travail de la pensée et délicat l'exercice de la liberté.

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N° 62 - Février 2015 : Renseignement et influence, information et action : le décryptage d'Eric Denécé

Spécialiste du monde du renseignement, alliant la connaissance des actions de terrain à l'analyse stratégique, Eric Denécé est le directeur du CF2R, le Centre français de recherche sur le renseignement (www.cf2r.org).

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Eric Denécé rappelle que l'influence se situe au c¿ur même des pratiques du renseignement, puisque les services spéciaux ont par nature vocation à exercer une influence clandestine au profit de l'Etat qu'ils servent. Une tâche d'une immense complexité dans un univers où les décideurs, dépouillés de toute vision stratégique, sont prisonniers de leurs dogmes, des médias, de "l'air du temps" et du règne de l'immédiateté. Lucide sur la perte d'influence de nos services, Eric Denécé n'en ouvre pas moins d'intéressantes pistes de réflexion en plaidant pour un retour urgent et vigoureux au réalisme.

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N° 61 - Janvier 2015 : L'influence, paramètre-clé d'une nouvelle typologie des relations internationales : le décryptage d'Hubert Védrine

Comme conseiller diplomatique puis secrétaire général de l'Élysée, Hubert Védrine a passé quatorze années aux côtés de François Mitterrand au c¿ur du palais présidentiel, avant d'être cinq années durant ministre des Affaires étrangères sous la cohabitation Chirac/Jospin. Fin connaisseur des relations internationales, il a dès l'an 2000 intégré la dimension influence dans une typologie innovante et réaliste.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Hubert Védrine plaide pour un retour au réalisme en politique, tant en interne que sur la scène diplomatique. Comme il l'écrit dans son dernier ouvrage, La France au défi (Fayard, 2014), notre pays détient de nombreux atouts. Pour retrouver son rang et son aura, il doit cependant se montrer lucide et se réformer en profondeur. D'où l'urgente nécessité de réapprendre à penser sur un mode réaliste, en s'extrayant des pièges du dogmatisme et de l'"Irrealpolitik".

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N° 60 - Décembre 2014 : L'omnipotence de la technique face à l'influence de la pensée : le décryptage de Charles-Edouard Bouée

La montée en puissance exponentielle de la technique risque-t-elle de tuer les forces de l'esprit ? Existera-t-il demain une place libre et un rôle à jouer pour le cerveau humain confronté à la mainmise des machines sur nos destinées ? Président de Roland Berger Strategy Consultants - l'une des plus importantes sociétés mondiales de conseil stratégique - Charles-Edouard Bouée livre avec son dernier essai Confucius et les automates (Grasset, octobre 2014), une solide réflexion sur "l'avenir de l'homme dans la civilisation des machines".

De prime abord, le constat est glaçant. Cependant, dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes communication, Charles- Edouard Bouée, familier de la pensée chinoise, ouvre avec bonheur des perspectives qui échappent souvent aux esprits occidentaux. Il se pourrait bien que les sagesses antiques soient susceptibles de nous offrir des voies nouvelles et salvatrices. Un essai où les initiés retrouveront des interrogations heideggériennes adaptées à un monde régi par la technique, l'économie et la finance. En un mot, une réflexion fertile sur les rivalités entre puissance et influence¿

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N° 59 - Octobre 2014 : Le soldat au combat, perception du réel et influence du mental : le décryptage de Michel Goya

Le combat modifie toutes les perceptions. L'horreur surgit, la peur aussi. Certains hommes vont au-delà et font face. Pourquoi ? Comment ? Issu des Troupes de marine, ayant connu le feu (Afrique, Balkans), le colonel Goya, dirige le bureau Recherche au Centre de doctrine et d'emploi des forces à l'École militaire. Docteur en histoire, spécialiste du leadership et de l'innovation dans les organisations, enseignant dans des institutions prestigieuses, fondateur du blog La voie de l'épée, il vient de publier Sous le feu (Tallandier, 2014).

De 1914 à 2014, les contextes ont évolué. Mais aujourd'hui, le soldat au combat est soumis à des influences antagonistes. La réalité du combat d'un côté, certaines règles iréniques de la société civile de l'autre. Or, comme le note le colonel Goya dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, les événements s'accélèrent, le spectre de la guerre fait son retour. Pouvons-nous continuer à être ainsi déconnectés du réel ? À subir des influences délétères qui nous désarment mentalement ? L'heure n'est-elle pas plutôt venue d'un retour à la Realpolitik ? Entretien sur un sujet sensible¿

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N° 58 - Septembre 2014 : Idéologies, communication et terrorisme dans le jeu complexe des relations internationales : le décryptage d'Alain Bauer

La menace terroriste est aujourd'hui omniprésente et polymorphe. Sa portée se trouve amplifiée par la croissance exponentielle des moyens de communication qui raccourcissent le temps et l'espace. Décapitations et mutilations sont mises en scène pour provoquer l'effroi et choquer, donc faire passer un message. À l'heure où l'inquiétude croît, il nous a semblé utile de demander à Alain Bauer, professeur de criminologie au Conservatoire National des Arts et Métiers, ce qu'il en pensait, puisqu'il vient de signer récemment, avec Christophe Soullez - lui aussi criminologue - un ouvrage destiné au grand public intitulé Le terrorisme pour les Nuls (Éditions First).

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Alain Bauer explique minutieusement comment s'articulent les rapports entre idéologies, communication et terrorisme. Pour faire face à ces nouveaux défis, il nous faut réapprendre à penser, retrouver la dimension stratégique, nous situer sur le long terme, en finir avec l'émotionnel et l'immédiateté. Nous devons surtout renouer avec la Realpolitik, donc faire l'effort de voir le monde tel qu'il est et non tel que nous souhaiterions qu'il soit. Bref, Alain Bauer plaide pour un retour au réel.

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N° 57 - Juillet 2014 : Risques criminels et communication d'influence : un colloque pour les entreprises au Sénat

Comme annoncé dans Communication & Influence n° 51, un colloque portant sur l'évolution des menaces pour les entreprises s'est tenu en janvier dernier au Sénat, sous l'égide de l'institut Jean Lecanuet. Bruno Racouchot, le directeur de Comes communication, y est intervenu sur le thème des opérations d'influence et de contre-influence à mettre en ¿uvre dans l'entreprise, soit pour prendre l'offensive, soit pour se prémunir face à des opérations de déstabilisation pouvant porter atteinte à ses intérêts, en particulier son image et son capital immatériel. Cette intervention vient d'être publiée dans la revue trimestrielle France Forum, qui nous a très aimablement autorisés à la reproduire dans nos colonnes.

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N° 56 - Juin 2014 : De l'influence des représentations mentales dans le jeu géopolitique : le décryptage d'Yves Lacoste

Considéré comme le père de la géopolitique à la française, le professeur Yves Lacoste défend une approche lucide et pragmatique des réalités géopolitiques. Pour lui, la géopolitique s'incarne dans des rivalités de pouvoirs entre acteurs évoluant sur des territoires, du pouvoir le plus brut au plus subtil.

Au plan géopolitique, l'influence consiste en un jeu subtil des idées et des représentations appliquées à la réalité de ceux qui vivent sur les territoires. Aux yeux d'Yves Lacoste, ce sont les hommes, les peuples qui font les territoires. Ils interagissent avec leurs voisins, ils vivent selon leurs représentations. Quand des groupes, sur un même territoire, ont des représentations différentes voire antagonistes, alors il y a risque potentiel d'affrontements puisqu'il y a rivalités de pouvoir.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Yves Lacoste, les pieds bien sur terre, montre à nos concitoyens à quel point l'histoire et la géographie tiennent une place capitale dans notre quotidien. D'où l'importance de refuser la langue de bois et les dogmes idéologiques qui déforment notre perception du réel.

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N° 55 - Mai 2014 : Identité et influence, quel avenir pour la France ? Le décryptage de Denis Tillinac

Les élections européennes sont l'occasion d'une réflexion sur le devenir de notre pays. Est-il encore puissant ? Influent ? Son identité si particulière constitue-t-elle encore sa force principale ? Ecrivain, journaliste, proche du président Chirac dont il fut le représentant personnel au Conseil permanent de la Francophonie, Denis Tillinac vient de publier Du bonheur d'être réac (Equateurs, 2014). Pour lui, avant tout, la France doit se décomplexer, en finir avec la repentance et redevenir elle-même.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Denis Tillinac explique que la maîtrise du jeu des idées constitue une clé essentielle du pouvoir dans nos sociétés. Pour ouvrir les voies de notre avenir, il nous invite à nous défier des "bobos" et des prétendues élites parisiennes, et bien plutôt à renouer avec notre identité, à nous appuyer sur les richesses de notre histoire, à retrouver le sens de l'audace et l'esprit mousquetaire !

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N° 54 - Avril 2014 : L'influence de la France sur la scène internationale : le décryptage de Michel Foucher

Géographe, professeur des universités enseignant à l'École normale supérieure de Paris et titulaire de la chaire de géopolitique appliquée au Collège d'études mondiales, Michel Foucher a aussi été ambassadeur de France et conseiller du ministre des Affaires étrangères Hubert Védrine. Spécialiste des frontières, il vient de publier un Atlas de l'influence française au XXIe siècle (Robert Laffont/Institut français, 2013). Pour lui, partager des idées, des initiatives, des actions, tel est le fondement de l'influence.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes communication, Michel Foucher constate qu'il existe une spécificité de l'influence à la française. Car le monde attend de nous non seulement que l'on produise des idées, mais encore qu'on les mette en ¿uvre avec nos partenaires. Elément-clé de la politique de puissance, l'influence est ainsi la résultante d'un subtil équilibre entre notre capacité à nous inscrire dans la marche du monde sans cependant renoncer à être ce que nous sommes.

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N° 53 - Mars 2014 : Influence de l'imaginaire et déconnexion des élites : le décryptage de Michel Maffesoli

Professeur de sociologie à la Sorbonne, Michel Maffesoli vient de signer un pamphlet musclé contre Les nouveaux bien-pensants (Éditions du Moment). À ses yeux, hommes politiques, journalistes, intellectuels et hauts fonctionnaires parlent et agissent entre eux, en totale rupture avec les réalités du monde. Ils n'ont pas compris que notre univers a glissé du programmatique et du rationnel vers l'imaginaire et l'émotionnel.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes communication, Michel Maffesoli constate que le pouvoir institutionnel s'est déconnecté de la puissance qui émane du peuple. Or, la force de l'imaginaire qui survit dans le tréfonds de nos sociétés est considérable. Elle a des conséquences majeures sur l'organisation de nos vies, de nos cités, de nos entreprises. Et seule la compréhension fine des mécanismes de l'influence permet de répondre à ces nouvelles configurations et ces nouveaux enjeux.

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N° 52 - Février 2014 : Temps, stratégie, innovation : des paramètres-clés pour les stratégies d'influence appliquées à l'entreprise

Le 24 mars prochain aura lieu, à l'Assemblée nationale, le lancement officiel de l'ouvrage L'intelligence économique au service de l'innovation (éditions Eyrolles). Rédigé sous la direction de Christian Coutenceau, président du groupement Technologies avancées de HEC Alumni, ce livre se fixe pour objectif de mettre nos entreprises et nos territoires en posture d'innovation permanente. Une douzaine d'experts, hommes et femmes de terrain, ont ainsi rédigé 50 fiches pratiques pour optimiser le positionnement de l'entreprise.

Cette démarche d'intelligence économique intègre ici la dimension influence, puisque Christian Coutenceau a demandé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication et de la Lettre Communication & Influence, de rédiger le chapitre Stratégie et communication d'influence ainsi que la conclusion, (publiée dans ce n°, avec l'aimable autorisation des éditions Eyrolles).

De fait, nos entreprises ont plus que jamais besoin de se familiariser avec les armes du soft power que nos concurrents anglo-saxons ou des pays émergents maîtrisent parfaitement. Toute entreprise dotée d'une forte identité, et quelle que soit sa taille, peut en effet s'imposer comme un acteur d'influence au sein de son écosystème si elle sait s'appuyer sur ses valeurs propres. Gagner les combats économiques d'aujourd'hui et de demain exige non seulement de faire preuve d'innovation, mais encore de faire évoluer nos paradigmes de pensée.

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N° 51 - Janvier 2014 : Entreprises, risques criminels et communication d'influence : le décryptage de Xavier Raufer

Criminologue, docteur en géopolitique, Xavier Raufer est co-directeur du DRMCC, Département de recherche sur les menaces criminelles contemporaines de l'Université Paris II Panthéon-Assas et enseigne à l'international (Chine, Etats-Unis..). Pour lui, les menaces criminelles concernent désormais prioritairement les sphères économique et financière. Et donc l'entreprise.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes communication, Xavier Raufer présente le colloque organisé le 29 janvier 2014 au Sénat dans le cadre de l'Institut Jean Lecanuet. Plus particulièrement destiné aux entreprises, il s'intitule "Evolution des dangers et des menaces : ouvrons les yeux". Bruno Racouchot y intervient au nom de Comes Communication et de Communication & Influence pour expliquer comment la communication d'influence peut aider l'entreprise à contrer les actions de déstabilisation tout en optimisant son capital immatériel.

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N° 50 - Décembre 2013 : La gastronomie, vecteur d'influence : le décryptage de Thierry Marx

Samedi 14 décembre, sous les lambris de l'hôtel Matignon, le Premier ministre a remis en petit comité les insignes de chevalier de la Légion d'honneur au Chef cuisinier Thierry Marx. Jean-Marc Ayrault a tout particulièrement salué l'exemplarité de son parcours professionnel et son rôle dans la prédominance de la cuisine française sur la scène internationale.

Les fêtes de fin d'année sont l'occasion de réfléchir au rôle que jouent la gastronomie française et plus généralement les arts de la table dans le rayonnement de la France à l'international. À ce titre, Thierry Marx est l'interlocuteur idoine. Issu d'un milieu modeste, il est aujourd'hui l'un des Chefs français les plus en vogue, à la tête notamment des restaurants de ce grand hôtel parisien qu'est le Mandarin Oriental.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes communication, Thierry Marx met en relief la dimension influence de la gastronomie, paramètre-clé qu'avait parfaitement su utiliser ce diplomate hors normes que fut Talleyrand. Homme aussi attachant qu'atypique, Thierry Marx nous invite à explorer toutes les ressources du soft power qu'offre l'art culinaire. Figure de proue de la cuisine moléculaire, il rappelle que l'on doit sans relâche conjuguer tradition et innovation. Ancien parachutiste, spécialiste des arts martiaux, qu'il pratique à haut niveau, Thierry Marx séduit par son discours simple et humain, qui révèle un homme calme, déterminé, d'une culture qui n'a d'égale que sa force intérieure.

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N° 49 - Novembre 2013 : Identité, influence, puissance : face à la mondialisation, le plaidoyer pour la diversité d'Hervé Juvin

Essayiste et économiste français, Hervé Juvin vient de publier La grande séparation - Pour une écologie des civilisations (Le Débat / Gallimard). La biodiversité est aujourd'hui portée aux nues. Avec raison. Mais qu'en est-il de la diversité humaine, diversité des cultures, de la façon de vivre, d'aimer, d'être et de penser ? Qu'en est-il de cette polyphonie des valeurs ?

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Hervé Juvin invite à penser le monde de l'après-mondialisation, du retour des singularités, des identités et des déterminations politiques. L'Europe et spécialement la France ont tous les atouts pour relever le défi. En particulier sur le registre du soft power et de l'influence. A condition toutefois de ne pas céder à la facilité, qui nous conduirait à renoncer à notre place dans le monde.

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N° 48 - Octobre 2013 : Les avocats, acteurs économiques d'influence

En septembre, la revue ACE - Avocats conseils d'entreprises - a très aimablement ouvert ses colonnes à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, pour réfléchir sur le rôle des avocats dans la mise en oeuvre de stratégies d'influence. Hier ignorée, l'intelligence économique commence à gagner ses lettres de noblesse dans le monde des avocats. Et l'on ne peut que s'en réjouir. De fait, depuis l'affaire Snowden, les choses bougent. Le discours jugé paranoïaque hier est maintenant perçu comme exact et prémonitoire. Aujourd'hui, on perçoit mieux et surtout positivement, les concepts de veille concurrentielle, de sécurité économique, d'influence et de préservation des intérêts vitaux des entreprises. Ces éléments constituent autant de priorités car ils signent dans les faits la volonté française de maintenir son rang de grande puissance économique et technologique dans un monde de concurrence où tous les coups sont permis.

On le sait, les questions de droit sont très souvent au coeur de la protection des enjeux économiques. Quand l'avocat conseille de protéger une marque ou de déposer un brevet, quand il s'interroge ou se renseigne sur la nature exacte d'un "chevalier blanc", d'un partenaire ou d'un sous-traitant, quand il rédige des chartes informatiques ou des règlements intérieurs veillant à la confidentialité des informations, quand il assure enfin la mise en place et le respect d'un "confidentiel entreprise", il fait de l'intelligence économique. Donc, pour partie, de l'influence.

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N° 47 - Septembre 2013 : Une vie d'influence au sommet de l'Etat et au c¿ur de la guerre économique : le témoignage de Bernard Esambert

A l'heure où l'on s'interroge sur les blocages de l'économie française, où l'absence de vision et de stratégie inquiète, où la morosité frise la résignation, il est roboratif d'entendre le témoignage de Bernard Esambert, grand serviteur de l'Etat, qui fut l'un des hommes les plus influents de notre République. Volontaire, clairvoyant, énergique, l'homme a exercé les plus hautes fonctions au sein de l'appareil d'Etat et de l'économie nationale. Conseiller industriel et scientifique du Président Pompidou, directeur du Crédit Lyonnais, président de Polytechnique, du groupe Bolloré, de la Financière de Rothschild et de bien d'autres structures prestigieuses, il a été de toutes les grandes aventures industrielles du dernier demi-siècle.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Bernard Esambert plaide pour un retour au réalisme. Il exhorte nos concitoyens à comprendre que nous nous trouvons désormais dans une vraie guerre, la guerre économique, dont dès les années soixante-dix, il a saisi les risques et les opportunités. Et surtout, il montre comment une stratégie d'influence sainement conçue peut être engagée avec intelligence au service de notre pays et de ses entreprises.

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N° 46 - Juillet 2013 : Ce que l'affaire Snowden révèle de la guerre économique : le décryptage de Bernard Carayon

La montée en puissance de l'affaire Snowden début juillet n'aura surpris que ceux qui s'évertuent à nier la réalité des jeux de pouvoir à l'échelle planétaire. Oui, les Etats-Unis ont mis la planète sur écoute. Oui, ils surveillent leurs alliés, l'Europe au premier chef. Oui, leurs pôles d'intérêt dépassent de loin la guerre contre la drogue ou le terrorisme. Oui, ils se servent de leur puissance pour vaincre dans une guerre économique où tous les coups sont permis, pour faire gagner leurs entreprises. Mais cela n'est pas nouveau. Par angélisme ou par faiblesse, nous préférons ignorer ces réalités, résultat d'une combinaison subtile entre hard et soft power.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes communication, Bernard Carayon dénonce notre aveuglement. Aujourd'hui avocat, maître de conférences à Sciences Po Paris et président de la Fondation Prometheus qui entend défendre les intérêts stratégiques des entreprises françaises, Bernard Carayon est connu pour avoir été un parlementaire extrêmement actif dans le domaine de l'intelligence économique. Depuis des années, il ne cesse de tirer le signal d'alarme. Finissons-en avec l'angélisme. Ouvrons les yeux. Soyons réalistes et déterminés. La France et l'Europe ont des atouts, nous pouvons gagner la bataille de la mondialisation. A condition toutefois de ne pas nous faire imposer les règles par d'autres et de bien maîtriser les techniques de l'influence.

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N 45 - Juin 2013 : L'influence, le noble art de l'intelligence économique

La revue Communication & Organisation (Presses universitaires de Bordeaux) consacre son 42ème numéro au thème : La communication, dimension oubliée de l'intelligence économique. Alain Juillet, ancien Haut responsable à l'intelligence économique, et Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication et de Communication & Influence, y cosignent un article portant sur le rôle-clé de l'influence. Car l'intelligence économique et la communication sont deux univers qui, en France, se connaissent mal. Un constat d'autant plus paradoxal qu'à l'origine, la competitive intelligence a pour objet non seulement la recherche et la sécurisation de l'information, mais aussi sa diffusion en interne et en externe, auprès de cibles dûment identifiées.

Cette communication peut se faire ouvertement ou sur un mode plus subtil et transverse, via les stratégies d'influence. Sans coercition, l'influence vise à modifier le paradigme de pensée de la cible, à modifier ses fondamentaux, par la raison ou la séduction. Pour rayonner et influer sur ceux qui nous observent, il faut avoir une identité puissante et assumée, savoir qui l'on est et où l'on va. Ce qui implique de savoir questionner et donner du sens. En s'imposant tout à la fois comme faculté de création - via le questionnement ontologique - et faculté d'action pure dans la guerre économique, l'influence peut légitimement apparaître comme le "noble art" de l'intelligence économique.

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N 44 - Mai 2013 : Les diplomates d'entreprise, pôles d'influence de la géoéconomie de demain : le décryptage de Pascal Lorot

Le 15 mai 2013 a eu lieu à Paris le 3ème Forum annuel que l'Institut Choiseul consacre aux diplomates d'entreprise. Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Pascal Lorot, président de l'Institut Choiseul, montre en quoi cette nouvelle profession, moteur d'influence dans les défis économiques à venir, constitue un atout-clé pour les entreprises.

Soucieux d'apporter leur soutien à cette forme innovante de soft-power dont notre pays a besoin, l'Institut Choiseul et Comes Communication ont décidé de s'associer pour lancer ce même 15 mai Legatio, une lettre bimestrielle dédiée aux diplomates d'entreprise. Plate-forme de réflexion et d'échanges entre experts et praticiens, elle vise également à constituer une passerelle avec leur écosystème. Elle sera régulièrement adressée aux lecteurs de Communication & Influence, qui savent que les combats d'aujourd'hui sont polymorphes et qu'il est impératif de s'approprier les outils les plus performants du soft power pour défendre et promouvoir nos intérêts dans le monde dangereux qui est le nôtre.

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N° 43 - Avril 2013 : La Légion étrangère entre hard et soft power : le décryptage du général de Saint Chamas

Le 30 avril, la Légion étrangère fête le 150e anniversaire de Camerone. Avec ce combat héroïque livré au Mexique en 1863, la Légion crée son propre mythe. Quel rapport avec l'influence ? Tout simplement, la Légion constitue un bel exemple d'une fusion réussie entre hard et soft power. La perception qu'en ont les mondes de l'art et de la culture, des médias ou de la diplomatie, en font une saga qui fascine à l'échelle planétaire.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Christophe de Saint Chamas, général commandant la Légion étrangère, montre comment cette dernière, au-delà des seules vertus guerrières, constitue un formidable vecteur de rayonnement au service de la France. Une analyse confortée en pages 4 et 5 par André-Paul Comor, maître de conférences à l'Institut d'études politiques d'Aix-en-Provence, et auteur d'une somme magistrale sur la Légion, récemment publiée chez Robert Laffont.

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N° 42 - Mars 2013 : Défense, Opex, hard power et influence : quelle articulation à l'heure du Livre blanc ? Le décryptage de Patricia Adam

Députée du Finistère et élue du grand port militaire qu'est Brest, Patricia Adam est la présidente de la Commission de la Défense nationale et des Forces armées de l'Assemblée nationale. A l'heure de la publication du nouveau Livre blanc, où la France est engagée avec l'opération Serval dans une opération extérieure (Opex) d'envergure au Mali, où les menaces se multiplient sur un horizon incertain, bien des questions se posent sur la part respective des armes du soft et du hard power dans notre stratégie de Défense d'aujourd'hui et surtout de demain.

Comme l'avait fait en son temps dans nos colonnes M. Guy Teissier, son prédécesseur à la présidence de cette commission (Communication & Influence, septembre 2010), Patricia Adam a très aimablement reçu Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, pour livrer sa perception des enjeux présents et à venir. A ses yeux, en matière de Défense, il ne peut y avoir d'influence sans un solide socle de hard power : "Pour notre pays, croire que le soft power remplacera le hard power dans notre capacité d'influence, ce n'est pas seulement une illusion, c'est une erreur stratégique."

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N° 41 - Février 2013 : Guerre économique, temps durs et idées molles

Notre pays, qui dispose pourtant d'un fantastique potentiel en matière d'innovation et de créativité, se trouve aujourd'hui littéralement paralysé par la pensée convenue, qui inhibe au quotidien les raisonnements et les comportements. De fait, si nos entreprises veulent reprendre la main dans la guerre économique, elles doivent d'abord commencer par penser et agir autrement. Quand les temps sont durs, il faut en finir avec les idées molles. D'où le recours à l'influence.

Alain Juillet, ancien Haut Responsable à l'Intelligence économique auprès du Premier ministre, et Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, ont ainsi proposé à Ludovic François, professeur à HEC et directeur de la Revue internationale d'intelligence économique, une réflexion de fond portant sur les stratégies d'influence face à la pensée convenue. Elle montre en quoi l'influence constitue, pour les Etats comme pour les entreprises, une arme de choix dans la guerre économique.

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N° 40 - Janvier 2013 : Opérations extérieures et opérations d'influence : le décryptage du Général Vincent Desportes

Les idées sont des armes. A l'heure où l'armée française intervient, seule, sur plusieurs théâtres d'opérations extérieures, à l'heure aussi où se poursuivent les discussions sur le Livre Blanc de la Défense, l'influence s'impose bel et bien comme une arme redoutable que nous devons impérativement apprendre à maîtriser, tant dans la sphère civile que militaire.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, le Général Vincent Desportes - ancien directeur de l'Ecole de guerre, professeur associé à Sciences Po Paris, conseiller dans de nombreux cénacles stratégiques comme l'IFRI ou le CSFRS - souligne à quel point hard power et soft power sont aujourd'hui inextricablement liés.

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N° 39 - Décembre 2012 : La guerre de 1812-1814 entre Etats-Unis et Canada : l'influence géopolitique d'une guerre oubliée

Entre 1812 et 1814, une guerre éclata entre les jeunes Etats-Unis et la province britannique appelée à devenir le Canada. Au cours de ces combats, la Maison Blanche à Washington fut incendiée par les troupes anglo-canadiennes. L'Europe, plongée alors dans les guerres napoléoniennes, ignora à peu près ce conflit. Deux cents ans après, il mérite cependant d'être redécouvert, tant ses implications géopolitiques en Amérique du Nord sont importantes. Car ces affrontements constituèrent le creuset de l'identité canadienne. Leur souvenir reste encore aujourd'hui vivace et s'impose comme un paramètre à prendre en compte pour décrypter les stratégies d'influence sur la scène diplomatique nord-américaine.

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N° 38 - Novembre 2012 : Stratégie et influence : vers un retour aux fondamentaux ?

Les mentalités seraient-elles en train de changer ? Le réalisme reviendrait-il au goût du jour ? En tout cas, en France, l'influence semble enfin trouver ses lettres de noblesse dans la sphère diplomatique. C'est pour expliquer ces mutations sur un mode grand public que Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, a publié cet automne deux articles dans l'hebdomadaire Valeurs actuelles. Le premier porte sur la volonté affichée par l'Etat de développer une stratégie d'influence. Le second vise à réhabiliter la pensée stratégique. Ces signaux laissent espérer un certain retour au pragmatisme. On ne peut que s'en réjouir.

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N° 37 - Octobre 2012 : Influence, relations institutionnelles et diplomatie d'entreprise : le décryptage de Didier Lucas

Dans l'univers de plus en plus complexe où évoluent les grandes entreprises, les responsables des relations institutionnelles ont un rôle-clé, politique et stratégique. Didier Lucas, directeur général de l'Institut Choiseul, spécialisé dans l'analyse des grandes questions stratégiques internationales (www.choiseul.info), a dirigé un ouvrage qui leur est consacré, Les diplomates d'entreprise - Pouvoir, réseaux, influence, (éditions Choiseul, sortie fin octobre).

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Didier Lucas met en relief le rôle déterminant des stratégies et de la communication d'influence pour les instances dirigeantes dans les années à venir.

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N° 36 - Septembre 2012 : Stratégie d'entreprise et communication d'influence

S'instruire pour vaincre s'impose comme un leitmotiv dans la guerre économique. Il faut donc saluer l'initiative des Presses universitaires de France de proposer en cette rentrée universitaire un Manuel d'intelligence économique. Christian Harbulot, en charge de la direction de l'ouvrage, a aimablement proposé à Bruno Racouchot, directeur de Comes communication, de rédiger le chapitre intitulé "De la stratégie d'influence à la communication d'influence". La préoccupation de ce dernier a donc été d'offrir une synthèse opérationnelle, répondant aux questions qui lui sont posées comme chef d'entreprise, jour après jour depuis 1999, année de création de Comes : De quoi parle-t-on quand on parle d'influence ? En quoi l'influence se distingue-t-elle du lobbying ? Quelle est sa place dans le smart power ? A qui s'adresse-t-elle ? Comment faire en pratique pour engager une communication d'influence ? En direction de quelles cibles ? Pour quels retours sur investissements ?...

Un fil d'Ariane à suivre pour découvrir bien des aspects méconnus de l'intelligence économique et des nouvelles stratégies de puissance !

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N° 35 - Juillet 2012 : La pensée et l'influence confrontées au défi du vide stratégique : le décryptage de Philippe Baumard

Professeur des universités (Stanford, Polytechnique), Philippe Baumard est également président du conseil scientifique du Conseil supérieur de la formation et de la recherche stratégique (CSFRS). Spécialiste reconnu de la guerre cognitive et de la guerre de l'information, il vient de publier Le vide stratégique (CNRS Editions, 2012). Enfermés dans notre fétichisme technologique, obsédés par les performances à court terme, nous ne savons vers quel destin nous voulons tendre. D'où une économie hystérique et erratique, un malaise profond de nos sociétés et de nouvelles menaces qui surgissent sans relâche.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Philippe Baumard dresse un diagnostic sévère de ce vide stratégique mais ouvre aussi des voies conjuguant réflexion et action. Avec un mot d'ordre : faire impérativement preuve de réalisme offensif.

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N° 34 - Juin 2012 : Influence, lobbying, public diplomacy... la France face aux armes du smart power : le décryptage de Claude Revel

Les jeux d'influence sur la scène internationale ont redistribué les cartes de la puissance. Le smart power, ce pouvoir de l'intelligence cher au président Obama, permet de remporter bien des victoires, en douceur mais avec de réelles conséquences. Notre pays a-t-il su prendre la mesure de cette mutation ? Quels sont nos atouts et nos faiblesses dans cette nouvelle forme d'affrontement à l'échelle planétaire ?

Enarque, spécialiste reconnue de l'intelligence économique, Claude Revel s'interroge. Son dernier livre, La France, un pays sous influences ? (Vuibert, juin 2012) dresse un état des lieux sévère mais non sans espoir. Dans l'entretien qu'elle a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Claude Revel plaide pour un recours aux stratégies d'influence, qui privilégient la force des idées, la richesse des contenus et la réhabilitation de la pensée stratégique.

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N° 33 - Mai 2012 : De la puissance à l'influence dans la sphère des relations internationales : le décryptage de Pierre Buhler

L'ouvrage La puissance au XXIe siècle - Les nouvelles définitions du monde, (CNRS Editions, préfacé par Hubert Védrine), a récemment reçu le Prix du Festival de géopolitique de Grenoble. Son auteur, Pierre Buhler présente un parcours en parfaite adéquation avec la complexité du sujet. Diplômé d'HEC, de Sciences Po Paris et de l'INALCO (Institut National des Langues et Civilisations Orientales - polonais), ancien élève de l'ENA, ancien ambassadeur de France à Singapour, professeur de relations internationales à Sciences Po, il vient d'être nommé ambassadeur de France en Pologne.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication - où il s'exprime à titre purement personnel, n'engageant en rien son ministère - Pierre Buhler invite les Français à faire preuve de réalisme sur la scène internationale : "Ne nous laissons pas inhiber par un langage moralisateur sur la puissance et l'influence, car c'est bien là le jeu qui se déroule aujourd'hui sous nos yeux à la surface du globe."

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N° 32 - Avril 2012 : Puissances, marchés, territoires : le triptyque de la guerre économique décrypté par Christian Harbulot

Fondateur de l'Ecole de guerre économique, Christian Harbulot a dirigé le Manuel d'intelligence économique sorti ce mois d'avril aux PUF (collection Major). Plus de trente spécialistes l'ont accompagné dans cette entreprise tout à la fois universitaire et pratique, qui aborde toutes les facettes de l'IE (intelligence économique), dont bien sûr l'influence.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes communication (et auteur du chapitre De la stratégie d'influence à la communication d'influence du Manuel d'intelligence économique), Christian Harbulot le dit clairement : "L'influence, c'est la grande stratégie d'aujourd'hui et de demain".

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N° 31 - Mars 2012 : Intelligence économique et influence, le constat du préfet Rémy Pautrat

Haut fonctionnaire, tout à tour directeur de la DST (Direction de la surveillance du territoire, devenue en 2008 la DCRI, Direction centrale du renseignement intérieur), conseiller pour les affaires de sécurité auprès du Premier ministre Michel Rocard, puis secrétaire-adjoint du SGDN (Secrétariat général de la Défense nationale), le préfet Rémy Pautrat a été l'un des pères de l'intelligence économique (IE) dans notre pays. Pragmatique, lucide et humaniste, plaidant pour un ancrage local fort, il a aussi été l'initiateur de l'intelligence territoriale.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Rémy Pautrat dresse le bilan de 25 ans d'IE dans notre pays, pointant nos échecs et nos atouts. Et nous appelle à un sursaut. Il est grand temps que la France se dote d'une vraie ligne stratégique et réaffirme une authentique volonté de puissance.

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N° 30 - Février 2012 : Vecteurs d'influence et débats d'idées : le décryptage de Nicolas Tenzer

Normalien et énarque, haut fonctionnaire ayant exercé de nombreuses responsabilités dans l'administration, Nicolas Tenzer est aussi directeur de la revue Le Banquet, président du Centre d'études et de réflexion pour l'action politique (CERAP) et d'Initiative pour le développement de l'expertise française à l'international et en Europe (IDEFIE).

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, il explique pourquoi il est urgent que notre pays engage une vraie stratégie d'influence à l'international. Et sur le plan intérieur, à l'approche des échéances électorales, il plaide pour un retour à un authentique débat d'idées au coeur de la Cité.

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N° 29 - Janvier 2012 : TOE, Théâtres d'Opérations Economiques, le décryptage de Frédéric Lacave

Coordonnateur ministériel à l'intelligence économique à Bercy, administrateur civil, Frédéric Lacave voit l'influence comme une priorité et une noble ambition qui s'inscrit dans une stratégie bien identifiée. Elle repose sur un ensemble d'actions visant à la reconnaissance de nos savoir-faire, afin de donner aux acteurs économiques des avantages concurrentiels sur la scène internationale.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes communication, Frédéric Lacave invite les décideurs civils à s'inspirer des stratégies déployées par nos forces armées sur les TOE - théâtres d'opérations extérieurs, pour les adapter à l'économie sur ce que l'on peut également qualifier de TOE : théâtres d'opérations économiques, tant il est vrai que les conflits du XXIème siècle se sont en partie déplacés sur ce domaine. Rien ne se fera sans une volonté de faire évoluer radicalement les mentalités, nous dit-il. Un entretien riche, qui ouvre des perspectives innovantes en matière de développement à l'international.

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N° 28 - Décembre 2011 : L'influence, pointe de diamant de l'intelligence économique : le décryptage d'Eric Delbecque

Dans son dernier ouvrage, L'influence ou les guerres secrètes (Vuibert, novembre 2011), Eric Delbecque, chef du département sécurité économique de l'INHESJ (Institut National des Hautes Etudes de la Sécurité et de la Justice), déplore la pusillanimité de la France en matière de stratégies d'influence. Une lacune d'autant plus regrettable que la France rayonna longtemps en Europe et dans le monde par la force de ses idées.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes communication, Eric Delbecque plaide en faveur d'une ligne stratégique digne de ce nom, soutenue par les outils du soft-power. Dans la sphère des relations internationales comme dans la guerre économique, la France doit désormais privilégier l'emploi des stratégies indirectes, au premier rang desquelles l'influence.

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N° 27 - Novembre 2011 : Liberté d'expression, débats d'idées et jeux d'influence : le décryptage de l'avocat général Philippe Bilger

Début octobre, Philippe Bilger, avocat général près la cour d'appel de Paris, a choisi de quitter la magistrature. Haute figure de la justice française, célèbre pour son franc-parler, l'homme est passionné par le rôle-clé joué par les débats d'idées dans le bon fonctionnement de nos sociétés. A ses yeux, maintenir envers et contre tout la liberté d'expression face à la montée en puissance de la pensée convenue constitue une exigence fondamentale pour toute démocratie qui se respecte.

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Philippe Bilger apparaît comme l'archétype contemporain de l'honnête homme qui fit longtemps la réputation de la pensée française.

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N° 26 - Octobre 2011 : Géopolitique, influence et grandes écoles de management : le décryptage de Jean-François Fiorina

Introduire la géopolitique dans le cursus des écoles de management pour mieux permettre aux étudiants de comprendre les réalités du monde : tel est le souhait de Jean-François Fiorina. Directeur de l'ESC (Ecole supérieure de commerce) de Grenoble - l'une des meilleures dans sa catégorie - co-fondateur du Festival de géopolitique, Jean-François Fiorina est un pragmatique. A ses yeux, "la géopolitique, c'est avant tout comprendre pour agir".

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Jean- François Fiorina plaide pour un retour au réalisme et précise sa vision en matière de stratégies d'influence et de relations internationales.

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N° 25 - Septembre 2011 : Nucléaire, influence, indépendance ; Les idées et la technique ; Les combats du nucléaire.

"Les combats du nucléaire". Tel est le titre d'une tribune publiée récemment dans l'hebdomadaire Valeurs actuelles par Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication. "Basculements politiques en série dans les pays arabes, fragilisant les équilibres régionaux ; montée en puissance de groupes terroristes liés au crime organisé dans les zones sahéliennes, riches en minerais indispensables à nos industries de pointe ; lignes de fracture politiques majeures au sein même de l'Union européenne sur la délicate question du nucléaire... Les enjeux liés à l'énergie ont transformé cet été la scène des relations internationales en un chaudron bouillonnant.[...] Or, ce n'est pas sur le seul plan technique que vont se jouer ces combats qui engagent notre indépendance. Que nos ingénieurs soient parmi les plus brillants du monde et que notre industrie nucléaire soit un exemple à l'échelle mondiale est une chose. Mais comment pourrons-nous faire face à des menées de déstabilisation, désinformation, manipulation si nous nous en tenons au seul plan technologique, en nous appuyant sur une simple communication classique ? Il est aujourd'hui urgent d'intégrer ces paramètres dans notre raisonnement stratégique."

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DOSSIER HORS SERIE N° 7 - Juin 2011 : Stratégies d'influence, le décryptage de Pascal Gauchon.

Normalien, agrégé d'histoire, spécialiste de géopolitique, directeur de la prestigieuse collection Major aux PUF (Presses Universitaires de France), Pascal Gauchon quitte cette année la direction de Prépasup, un institut privé spécialisé dans les classes préparatoires aux plus grandes écoles commerciales (ESSEC, HEC, ESCP Europe, EM Lyon, EDHEC, etc.) et aux instituts d'études politiques.

Avoir formé une partie de l'élite managériale française n'est pas anodin. Dans l'entretien qu'il a bien voulu nous accorder, Pascal Gauchon donne son sentiment sur les stratégies d'influence en matière de formation et d'éveil des jeunes générations.

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DOSSIER HORS SERIE N° 6 - Mai 2011 : Stratégies d'influence, le décryptage de François-Bernard Huyghe.

Universitaire, chercheur, François-Bernard Huyghe est reconnu comme l'un des meilleurs théoriciens et connaisseurs des stratégies, opérations et machines d'influence. Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, il dissèque, à travers un fin décryptage des arcanes de la sphère infostratégique, deux cas médiatiques récents : la mort de Ben Laden et l'affaire Strauss-Kahn.

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DOSSIER HORS SERIE N° 5 - Avril 2011 : Stratégies d'influence, le décryptage du juge Jean de Maillard.

Le juge Jean de Maillard s'impose comme l'un des meilleurs experts de la lutte contre le crime organisé, en particulier la criminalité financière. Magistrat spécialisé en droit pénal, vice-président au Tribunal de Grande Instance de Paris, il est l'auteur de deux récents ouvrages, La fabrique du temps nouveau : Entretiens sur la civilisation néolibérale (Editions du Temps Présent) et L'arnaque, la finance au-dessus des lois et des règles (Gallimard).

Dans l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Jean de Maillard prône le recours aux stratégies d'influence, indispensables à ses yeux pour que les entreprises françaises s'adaptent à la nouvelle donne mondiale et restent compétitives sur les marchés internationaux. Une approche aussi rigoureuse que réaliste, qui donne à réfléchir.

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N° 24 - Mars 2011 : Risque nucléaire et jeux d'influence ; La fracture décideurs / émetteurs ; Réhabiliter le risque assumé

"Réhabiliter le risque assumé". Tel est le titre d'une tribune publiée récemment dans l'hebdomadaire Valeurs actuelles par Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication. Face à la catastrophe nucléaire de Fukushima, et son exploitation par des groupes de pression," que doit faire l'industrie énergétique française ? L'erreur serait de se borner à opposer seulement des arguments techniques et rationnels. La rigueur de l'ingénieur est impuissante face aux opérations de manipulation. Cessons d'être réactifs, montrons-nous proactifs. Opérons autrement. Et d'abord pensons le problème en amont, sur le plan des idées. Les directions de la stratégie et de la communication de nos grands groupes doivent entamer une réflexion de fond débouchant sur l'engagement de stratégies d'influence positives. C'est là un travail sur le long terme, qui exige surtout de changer de perspective. La communication de "bisounours", avec ses discours infantilisants et sa langue de bois aussi niaise que contre-productive a montré ses limites. Pourquoi ne commencerait-on pas par réhabiliter la notion de risque assumé ?"

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N° 23 - Février 2011 : Influence et innovation ; Le cas des pôles de compétitivité ; PME et communication d'influence : pourquoi ? Comment ? Quels retours sur investissement ?

"PME et communication d'influence : pourquoi ? Comment ? Pour quels retours sur investissement ?" Tel est le titre d'une tribune publiée récemment dans la revue de la CGPME par Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication. Elle constitue le dossier de ce mois. Même si PME et pôles de compétitivité sont plus particulièrement concernés, chacun trouvera dans ce vademecum pratique consacré aux stratégies d'influence les réponses aux questions qu'il se pose.

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DOSSIER HORS SERIE N° 4 - Janvier 2011 : Stratégies d'influence, le décryptage de Marie-France Garaud.

Conseiller-maître honoraire à la Cour des comptes, Marie-France Garaud est connue pour avoir exercé les fonctions de conseiller politique, d'abord auprès de Jean Foyer, Garde des Sceaux de 1962 à 1967, du temps du Général de Gaulle, ensuite auprès de Georges Pompidou, Premier Ministre puis Président de la République. Et aussi pour avoir participé, toujours auprès de Pierre Juillet, à la création du RPR présidé par Jacques Chirac.

A l'heure où elle vient de publier Impostures politiques, (Plon), vigoureux plaidoyer pour un retour en force du politique, elle a accordé un long entretien à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, dans lequel elle analyse les sphères respectives de l'influence et de la puissance, tout en disséquant les forces qui interagissent entre elles.

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N° 22 - Novembre-Décembre 2010 : Après Toronto, São Paulo ; Géopolitique du Brésil ; Le Brésil, une influence grandissante sur la scène internationale ; Ordem e Progresso, la devise du Brésil ; France - Brésil, une influence réciproque ; Le rêve de la France Antarctique.

En 2007, Comes Communication ouvrait sa première antenne à l'international à Toronto, en Ontario, coeur du Canada anglophone. En novembre 2010, nous avons réitéré cette montée en puissance au Brésil, en ouvrant une nouvelle antenne à São Paulo. Ce qui explique que ce n° de Communication & Influence soit entièrement dédié au Brésil. Un thème d'actualité. Le 1er janvier 2011, Dilma Rousseff a pris ses fonctions de Président du Brésil. Un Brésil qui bénéficie d'une croissance exceptionnelle (8% pour 2010), au risque d'être en surchauffe, et qui offre de prodigieux champs de développement à explorer. Pourquoi, comment le Brésil est-il devenu ce géant qui fascine, tant par sa puissance que par son dynamisme ou sa formidable influence ?

Invité du mois : Son Excellence l'Ambassadeur Octavio Rainho. Diplomate brésilien de très haut rang, fin connaisseur de notre pays où il séjourna à deux reprises, il fut en outre durant huit ans ambassadeur du Brésil en Inde, autre pays majeur émergent. Un discours à décrypter avec soin. Et quelques leçons à tirer.

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N° 21 - Octobre 2010 : Lobbying et communication d'influence, dossier spécial paru dans Fusions & Acquisitions Magazine n° 242-243, de septembre-octobre 2010

Hier encore, le lobbyiste pouvait se contenter d'un dialogue bilatéral et discret avec le pouvoir. Il doit maintenant compter avec les relais d'opinion. Rouages-clés de notre société ouverte, ceux-ci répercutent leur perception des enjeux vers une opinion publique souvent dubitative, parfois méfiante. Les modes d'action du lobbyiste s'en trouvent de facto modifiés. Par-delà la formulation d'argumentaires techniques ou juridiques, il lui faut désormais élaborer un discours cohérent, précis, bien informé, porteur de sens et de repères, et ne pas craindre d'intervenir dans les débats de société. D'où le recours à ce que l'on nomme stratégie d'influence, et à sa déclinaison pratique, la communication d'influence. Car, dans une démocratie d'opinion, ce sont les esprits qu'il faut éclairer et convaincre. Comment faire ? Dans quel cadre ? Pour quels objectifs et vers quelles cibles ? Peu connue en France, la communication d'influence a un bel avenir devant elle, comme socle et support du lobbying.

Dossier co-écrit avec Henri Thomé. Ingénieur des Ponts et Chaussées, Henri Thomé est le Délégué général Europe assurant la direction de la Représentation européenne de Bouygues SA, basée à Bruxelles, pour l'ensemble des métiers du Groupe : Bouygues Construction, Bouygues Immobilier, Bouygues Telecom, Colas et TF1. Il est membre du Conseil de Groupe. Henri Thomé est également ancien Président du Club des représentants des grandes entreprises françaises à Bruxelles, et membre du conseil d'administration du think tank Confrontations Europe, dont le président est Philippe Herzog.

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DOSSIER HORS SERIE N° 3 - Septembre 2010 : Stratégies d'influence, le décryptage de Guy Teissier.

Président de la Commission de la Défense nationale et des Forces armées de l'Assemblée nationale, Guy Teissier est un observateur avisé des relations internationales et des questions de défense. Initiateur des universités d'été de la Défense, créateur de la mission de contrôle de l'exécution des crédits du Ministère de la Défense, Guy Teissier explique à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, sa vision des stratégies d'influence. Une approche proactive, fine et pragmatique, qui s'inscrit dans la droite ligne de sa conception de la diplomatie parlementaire.

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N° 20 - Juin 2010 :

Ce numéro spécial de Communication & Influence est intégralement consacré au colloque qui s'est tenu le 15 juin dernier à l'Ecole militaire à Paris, dont le thème central était : "Quelle stratégie d'influence en appui aux opérations militaires ?". Nous en présentons ici quelques extraits, significatifs de l'évolution de la pensée stratégique française. De fait, un colloque de ce type constitue une première et se révèle riche d'enseignements, aussi bien pour les théâtres d'opérations extérieures que pour la guerre économique. Tant l'allocution prononcée en ouverture par le général de division aérienne Guillaume Gelée, directeur du CICDE - Centre Interarmées de Concepts, de Doctrines et d'Expérimentations - que l'analyse conduite par le colonel François Chauvancy, intéresseront l'ensemble des décideurs des mondes civil et militaire.

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N° 19 - Mai 2010 : La géopolitique, pour comprendre les nouveaux enjeux ; Le Festival de géopolitique de Grenoble ; La géopolitique, grille de décryptage du réel ; Géopolitique et guerre économique : reprendre l'offensive ; Vidal de La Blache, géographe de science et d'influence.

La tenue du second Festival de géopolitique de Grenoble, les 28, 29 et 30 mai, permet de comprendre quelle utilité présente cette discipline, pour les universitaires comme pour les entreprises. Elle exige de voir le monde tel qu'il est et non tel que nous souhaiterions qu'il soit. La géopolitique est saine parce qu'elle fait appel à notre sens des réalités, à notre pragmatisme. Elle nous invite à retrouver un nouvel état d'esprit. De fait, la géopolitique est un fabuleux vecteur d'influence.

Invités du mois : Jean-François Fiorina et Pascal Gauchon ont créé en 2009 le Festival de géopolitique et de géoéconomie de Grenoble. Jean-François Fiorina est le directeur de l'Ecole Supérieure de Commerce de Grenoble. Pascal Gauchon dirige la collection Major aux PUF, Presses Universitaires de France. Normalien, agrégé d'histoire, il est également le directeur de Prépasup, institut d'enseignement supérieur privé spécialisé dans les préparations Sciences Po et HEC.

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DOSSIER HORS SERIE N° 2 - Avril 2010 : Stratégies d'influence, le décryptage d'Alain Bauer.

Fin connaisseur des questions de sécurité, Alain Bauer est professeur de criminologie au Conservatoire National des Arts et Métiers. Il enseigne dans les plus prestigieuses institutions françaises et étrangères. Au cours de l'entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, Alain Bauer démontre le rôle majeur des idées dans les stratégies d'influence. Une analyse lucide, pragmatique, procédant à un incessant et fructueux aller-retour entre la réflexion et l'action.

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N° 18 - Mars 2010 : Le miroir afghan ; Guerre et communication : penser autrement ; Guerre et distorsion de perception ; Guerre, représentation et influence ; Hogard, la guerre sur un mode synoptique.

La sphère des relations internationales et la géopolitique n'échappent pas aux jeux de communication et d'influence. Il nous faut parfois revoir nos jugements. Ainsi pour l'Afghanistan. Le livre de Mériadec Raffray récemment publié "Afghanistan - Les victoires oubliées de l'Armée rouge" (Economica), en est l'illustration parfaite. Non, l'Armée rouge n'a pas connu de déroute en 1989. Oui, elle a remporté d'indéniables succès tactiques. Et malgré tout, elle a perdu sur le plan communicationnel. Comment ? Pourquoi ? Et en quoi cela nous concerne-t-il ?

Invités du mois : Journaliste, historien de formation, officier de réserve et analyste méticuleux, Mériadec Raffray dissèque pour nous l'intervention soviétique en Afghanistan. Journaliste également, au quotidien Libération, fin connaisseur des arcanes du monde militaire et animateur du blog Secret Défense, Jean-Dominique Merchet explique comment nos préjugés, nos filtres idéologiques, faussent trop souvent la perception que nous avons de la réalité.

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N° 17 - Février 2010 : Les sondages, information et/ou influence ? ; Sondages, ceux qui doutent ; Le sondage informe mais n'influence pas ; Le sondage, élément-clé de la vie démocratique ; George Gallup, pionnier du sondage d'opinion.

Invités du mois : À la veille des élections régionales de mars 2010, et pour mieux comprendre l'enjeu des sondages, ce 17e numéro de Communication & Influence accueille deux invités de choix. Président d'Opinion Way, l'un des principaux instituts de sondage français, Hugues Cazenave estime que les professionnels des sondages sont jugés sur la fiabilité de leurs observations, et qu'en eux-mêmes, les sondages ne constituent pas des instruments d'influence, bien plutôt des outils d'aide à la décision.

Aujourd'hui en charge des relations institutionnelles du groupe PPR, ancien conseiller opinion auprès du Président Chirac à l'Elysée, l'ex-secrétaire d'Etat Frédéric de Saint-Sernin affirme que les sondages concourent au bon fonctionnement du système démocratique informant sur l'état de l'opinion publique.

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N° 16 - Janvier 2010 : La bande dessinée, l'influence par l'émotion ; Héros BD : l'éternel retour ; La bande dessinée, vecteur d'influence, reflet de notre société ; Le scenariste BD, héritier des conteurs et des bardes ; Tintin, reporter influent.

Invités du mois : À l'occasion du 37e Festival de la bande dessinée d'Angoulême, Communication & Influence a ouvert ses colonnes à deux professionnels de la bande dessinée :

Tout d'abord Claude de Saint Vincent, aujourd'hui Directeur Général de Média-Participations, 3e groupe d'édition français (320 M€ de CA), actif dans la presse et l'édition avec notamment Dargaud, Dupuis, Fleurus, Mango... Pour ce fin connaisseur du monde de la BD, l'intrusion de cette dernière dans le monde économique est emblématique de sa puissance et de son rayonnement, qui ne peuvent être que confortés par l'explosion du numérique et des nouvelles technologies.

Ensuite le scénariste Pierre Boisserie. Venu à la BD par le dessinateur Eric Stalner, Pierre Boisserie est le scénariste de plusieurs séries à succès, dont "Dantès", qui anticipait l'affaire Kerviel. A ses yeux, le scénariste est par nature un homme d'influence, qui reprend à sa manière la tradition des conteurs d'autrefois, et comme tel, se positionne comme "faiseur d'opinion".

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N° 15 - Décembre 2009 : Ce numéro spécial de Communication & Influence est consacré au thème "De la communication à l'influence" qui a constitué l'un des points forts de la 4e Journée nationale de l'Académie de l'intelligence économique. Cet événement s'est tenu le 10 décembre dernier au Pôle Léonard de Vinci à la Défense. Il était organisé par Alain Juillet, ancien Haut responsable à l'intelligence économique, qui nous a fait l'honneur de rédiger l'éditorial de cette 15e newsletter, "Compétitivité et stratégies d'influence".

On trouve donc dans ce numéro spécial la synthèse des interventions des participants, parmi lesquels Denis Pingaud, vice-président exécutif de l'institut de sondage OpinionWay, François-Bernard Huyghe, universitaire renommé et fin connaisseur des media, Nicolas Vanbremeersch, fondateur de Spintank et spécialiste de la blogosphère, et enfin, Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication.

Invité du mois : "Intelligence économique et communication d'influence sont aussi à la portée des PME !", par Christian Coutenceau, qui fut l'animateur du débat "De la communication à l'influence" lors de cette journée de l'Académie de l'intelligence économique. Directeur du pôle consulting de Ricoh France, Christian Coutenceau est aussi président du groupe Technologies avancées de l'association des diplômés HEC. Il a notamment occupé des fonctions de DSI, directeur de l'organisation et supply chain dans l'industrie du luxe (groupes Cartier et LVMH). Il est l'auteur d'un Guide pratique de l'intelligence économique qui vient de sortir aux éditions Eyrolles.

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N° 14 - Novembre 2009 : Darwin et le pouvoir du Verbe ; Innovations d'entreprises : l'influence des théories de l'évolution ; Darwin, l'entreprise et le management - Compétition, coopération et... influence ! Darwin, gentleman savant.

Invité du mois : "Dans la jungle comme partout, le pouvoir passe par l'influence", par Yves Christen. Yves Christen vient de publier deux ouvrages : "L'animal est-il une personne ?" (Flammarion, 2009) et "Les Surdoués du monde animal" (Ed du Rocher, 2009), remarquables synthèses des études scientifiques les plus récentes sur l'intelligence animale. Biologiste, spécialiste de la maladie d'Alzheimer, il a été rédacteur en chef de La Recherche et responsable des pages scientifiques du Figaro Magazine. Il a notamment publié "Les Énigmes du cerveau" (Bordas, 1989), "Les Années Faust ou la Science face au vieillissement" (Sand, 1991), "Le Peuple léopard. Tugwaan et les siens" (Michalon, 2000) et "Marx et Darwin" (Albin Michel, 2000).

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N° 13 - Octobre 2009 : D'un mur à l'autre ; Berlin, nouveau centre d'influence ; Les USA, de la guerre froide à la guerre des idées ; Markus Wolf, maître de la subversion.

Invité du mois : : "L'influence, de la guerre froide à la guerre économique", par Jean-Paul Picaper. Jean-Paul Picaper vient de publier "Berlin-Stasi", (Éditions des Syrtes, novembre 2009). L'auteur est né à Pau en 1938. Il a été maître-assistant puis professeur de science politique à l'université de Berlin-Ouest pendant 13 ans et correspondant du Figaro en Allemagne pendant 26 ans. Domicilié à Berlin, il collabore à Valeurs Actuelles, à Politique Internationale, à la Preussische Allgemeine Zeitung, au Münchener Merkur. Jean-Paul Picaper a publié plus d'une vingtaine de livres, parmi lesquelles des biographies d'Helmut Kohl, d'Angela Merkel et d'Otto de Habsbourg (en français) ainsi que de Nicolas Sarkozy (en allemand). Derniers parus "Nicolas Sarkozy und die Beschleunigung der Politik", (Gollenstein Verlag, 2008), "Opération Walkyrie - La Résistance allemande contre Hitler", (Éditions de l'Archipel, Paris, janv. 2009). Avec "Enfants maudits" et "Le Crime d'aimer" (Éditions des Syrtes), il a posé le problème des enfants de l'ennemi (enfants d'occupants, de prisonniers de guerre et de STO) dans la relation franco-allemande. Il a créé le magazine Internet franco-allemand www.eurbag.eu.

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N° 12 - Septembre 2009 : Lobbying et communication d'influence ; Le lobbying à l'heure de la démocratie d'opinion ; Pas de lobbying sans communication d'influence ; Metternich, une araignée au coeur de l'Europe.

Invité du mois : "Europe : repenser l'articulation lobbying - communication d'influence", par Henri Thomé. Fin connaisseur des arcanes de la Commission européenne et du Parlement, ingénieur des Ponts et Chaussées, Henri Thomé est le Délégué général Europe assurant la direction de la Représentation européenne de Bouygues SA, basée à Bruxelles, pour l'ensemble des métiers du Groupe : Bouygues Construction, Bouygues Immobilier, Bouygues Telecom, Colas et TF1. Il est membre du Conseil de Groupe. Henri Thomé est également Président du Club des représentants des grandes entreprises françaises à Bruxelles, et membre du conseil d'administration du think tank Confrontations Europe.

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N° 11 - Juillet 2009 : Communiquer pour éveiller aux réalités ; Un monde mû aussi par l'émotion ; L'influence au coeur de la guerre économique ; Web et influence ; Ferdinand de Lesseps, diplomate et ingénieur.

Invité du mois : "La géopolitique, pour les décideurs de demain", par Jean-Marc Huissoud. Diplômé de l'IEP de Grenoble et titulaire d'un DEA en Histoire et Philosophie, chercheur et spécialiste de l'informatique et de l'organisation de réseaux, Jean-Marc Huissoud enseigne la géopolitique à l'ESC Grenoble. Il a codirigé plusieurs ouvrages aux Presses Universitaires de France, notamment La Guerre Économique - Rapport Anteios 2010 (Collection Major), Les 100 mots de la géopolitique et Les 100 lieux de la géopolitique (coll. "Que sais-je ?"). Avec Pascal Gauchon, il est co-organisateur du Festival de géopolitique et de géoéconomie de Grenoble. Pour en savoir plus : www.anteios.org et www.grenoble-em.com

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DOSSIER HORS SERIE N° 1 - Juin 2009 : Stratégies d'influence, le décryptage d'Alain Juillet.

Alain Juillet quitte ses fonctions de Haut responsable à l'intelligence économique auprès du Premier ministre. Au cours d'un long entretien qu'il a accordé à Bruno Racouchot, directeur de Comes Communication, il précise sa définition de l'influence et dresse les grandes lignes de nouvelles stratégies communicationnelles. Etat des lieux, bilan et perspectives, à travers une approche tout à la fois théorique et pragmatique.

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N° 10 - Mai 2009 : Savoir s'adapter, clé de la réussite ; Rendez-vous de juin ; Stratégie guerrière, stratégie managériale ; Jean Sassi, un "para diplomate".

Invité du mois : "Entreprises et Défense : un passeur entre deux mondes", par Patrice Lefort-Lavauzelle. Patrice Lefort-Lavauzelle a été l'un des acteurs du dossier des partenariats "armées-entreprises" au titre des PME-PMI. Il préside l'Association des entreprises partenaires du ministère de la Défense, association qui a pour objet le développement des relations entre les entreprises au sens large et la Défense. Membre du Comité de Liaison Défense du MEDEF, il est administrateur du CELSA (Ecole des Hautes Etudes en Sciences de l'Information et de la Communication) Paris IV - Sorbonne. Lieutenant-colonel de réserve diplômé d'état-major (ORSEM), il est vice-président de la Réunion des ORSEM, la plus importante association d'officiers de réserve de l'armée de terre.

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N° 9 - Avril 2009 : Crise et communication d'entreprise : changement de paradigme ; L'identité d'entreprise, nouvel impératif stratégique ; Entreprises face à la crise : communication différenciante, communication influente ; Godin, inventeur de l'économie sociale.

Invité du mois : "Une identité vraie et forte : atout majeur de la communication des PME", par Mériadec Raffray. Historien, journaliste, Mériadec Raffray dirige depuis 8 ans La Volonté des PME, la revue mensuelle de la CGPME, Confédération générale des petites et moyennes entreprises. Selon lui, les PME ont tout intérêt à repenser leur communication. Il leur faut "faire ressortir leur identité propre. Car c'est cette identité, mise en valeur avec intelligence dans une communication sur-mesure, prenant en compte le réel, dans une perspective à long terme, qui sera le gage du redéploiement optimisé des PME dans les enjeux à venir".

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N° 8 - Mars 2009 : Pouvoirs, contre-pouvoirs, micro-pouvoirs ; Communiquer en direction des micro-pouvoirs ; Face à la crise de sens et de confiance : les nouvelles voies de la communication d'entreprise ; Michel Foucault, savoir et pouvoir.

Invité du mois : "De la société d'autorité à la démocratie d'influence", par Ludovic François. Professeur affilié à HEC Paris, docteur en sciences de gestion habilité à diriger des recherches, Ludovic François est l'invité de ce numéro. Ses écrits sont essentiellement consacrés aux interactions entre les entreprises et les groupes contestataires, ainsi qu'à l'intelligence économique. Il vient de publier, avec François-Bernard Huyghe, chez Ellipses, Contre-pouvoirs - De la société d'autorité à la démocratie d'influence.

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N° 7 - Février 2009 : Géopolitique, puissance, communication et influence ; Des espaces, des hommes, des réseaux ; Pas de mondialisation sans...territoires ni frontières ! ; La gestion de l'eau entre conflit et coopération ; Friedrich Ratzel, père de la géographie politique.
Invité du mois : "L'eau, enjeu de puissance et d'influence", par Franck Galland. Directeur de la sûreté de Suez Environnement et président du Collège des opérateurs d'infrastructures vitales au sein du Haut Comité Français pour la Défense Civile, Franck Galland est l'invité de ce numéro. Il vient de publier L'Eau : géopolitique, enjeux, stratégies, aux Éditions du CNRS en septembre dernier, et est l'auteur de nombreux articles sur la géopolitique de l'eau parus dans des revues stratégiques (Revue de la Défense Nationale, Bulletin d'Etudes de la Marine, Revue de la Gendarmerie Nationale). Reconnu comme l'un des meilleurs spécialistes français de la question, il met en évidence le fait que l'eau va devenir un enjeu crucial des relations internationales.

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N° 6 - Janvier 2009 : Crise et communication : retour au réel ; Crise et hybris antique ; Crise financière ou... Apocalypse ; Les cadres confrontés à la crise du sens ; Christopher Lasch, une analyse spectrale de la crise américaine.
Invité du mois : "La crise actuelle, révélatrice de nos faiblesses structurelles", par Xavier Guilhou. Xavier Guilhou est l'un des plus éminents spécialistes français de gestion et sortie des crises. Il a depuis trente ans une pratique pluridisciplinaire de la gestion des risques et des crises au niveau international. Auditeur de l'IHEDN (Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale) et Conseiller du Commerce Extérieur de la France, Xavier Guilhou est surtout connu pour les retours d'expérience et les actions particulières qu'il mène depuis 1990 autour des opérations de sortie de crise et de reconstruction dans des pays confrontés à des désastres naturels ou à des situations de post-conflit. Il a ainsi accompagné nombre d'initiatives visant à faciliter des actions transverses et innovantes entre diplomatie, défense, monde économique et humanitaire. Il a tiré de ses diverses expériences des réflexions et des grilles de lecture sur les ruptures qui impactent en profondeur nos organisations et nos univers de pensée ainsi que sur leurs conséquences concrètes en termes de management voire de communication.

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N° 5 - Décembre 2008 : Puissance des mythes et des rêves ; Mythe, raison et communication ; Fêtes, mémoire, identité et cohérence ; Le Père Noël, syncrétisme et marketing ; Jean Markale, le barde communicant.
Invité du mois : "De l'influence des dragons et des magiciens...", par Erik L'Homme. Après une enfance dans la Drôme et une formation d'historien - et avant de devenir l'écrivain fétiche de Gallimard Jeunesse - Erik L'Homme part plusieurs années à la découverte du monde. Il commence à écrire pour la jeunesse en 2001, et reçoit le Prix jeunesse du festival international de géographie de Saint-Dié-des-Vosges pour Qadehar le sorcier, premier tome de la trilogie du Livre des Étoiles. Après une incursion vers le space opera avec Les Maîtres des brisants, il transpose pour la jeunesse, dans Phaenomen, les "secrets de fabrication" qui ont fait le succès du Da Vinci Code et des X-Files. Ses livres, tous édités par Gallimard, sont traduits dans plus de vingt langues.

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N° 4 - Novembre 2008 : Kundera chez Kafka, littérature et influence ; Apprivoiser ou bestialiser ; Le sondage, une construction de l'opinion ; Le sondage, "arme" favorite des médias ; Edward Bernays, premier "spin doctor".
Invité du mois : "L'influence, vecteur de puissance", par François-Bernard Huyghe. Après avoir enseigné au Celsa (Paris-Sorbonne), François-Bernard Huyghe intervient aujourd'hui dans plusieurs instituts universitaires, en particulier sur le campus virtuel de l'Université de Grenoble. Expert à l'Institut de recherches internationales et stratégiques, docteur d'État en sciences politiques, il est l'auteur de nombreux ouvrages consacrés aux rapports entre information et conflits (www.huyghe.fr). Il vient enfin de publier "Maîtres du faire croire, de la propagande à l'influence" (Vuibert).

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N° 3 - Octobre 2008 : De Beyrouth à Kaboul ; La violence comme stratégie de communication ; Comprendre la guerre : de l'importance majeure de penser autrement... ; Ivresse de la puissance et force périlleuse des certitudes ; Précurseurs et visionnaires, les mentors français de l'US Army.
Invité du mois : "Guerres et conflits : les règles d'or d'une communication influente", par Frédéric Pons. Officier de réserve ayant servi dans les parachutistes, rédacteur en chef monde à Valeurs Actuelles, Frédéric Pons est président de l'Association des journalistes de défense, l'AJD, qui regroupe environ 160 journalistes. Il a publié de nombreux ouvrages sur les opérations extérieures (Liban, Balkans, Irak,...) et enseigne les stratégies de communication dans les grandes écoles militaires.

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N° 2 - Septembre 2008 : Pas d'influence sans contenu puissant ; Face au doute ; Du danger des bons sentiments ; De l'art de raconter des histoires ; Machiavel, l'influence fondée sur l'expérience.
Invité du mois : "Influence et canaux de communication grand public", par Valérie Gaschignard. Directrice générale adjointe de Zenithoptimedia France, agence media du groupe Publicis et troisième agence media de l'Hexagone, Valérie Gaschignard est responsable des opérations de partenariat media et hors media.

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N° 1 - Juillet 2008 : L'influence, à l'image de l'arbre ; Repenser sur le long terme ; Communication d'influence : comment affirmer son identité ; Georges Doriot, pionnier du capital-risque.
Invité du mois : "Management, identité et maîtrise des 'problèmes tordus'", par Roger Vandomme. Titulaire d'un MBA de Queens University, Roger Vandomme est Vice Président chez Equifax Canada. Egalement officier de réserve de l'armée française, le lieutenant-colonel Vandomme enseigne la planification stratégique au Collège des Forces Canadiennes à Toronto.

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